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·23 April 2025
Rémy Cabella, de la Paillade à la Grèce ?

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·23 April 2025
Il y a des trajectoires qui marquent le football français, et celle de Rémy Cabella en fait partie. Formé au Montpellier Hérault SC, champion de France en 2012 avec le club de la Paillade, le meneur de jeu de 35 ans pourrait bientôt écrire le dernier chapitre de sa carrière… en Grèce. En fin de contrat avec le LOSC, où il évolue depuis trois saisons, Cabella est plus que jamais tenté par une ultime aventure à l’étranger, et l’Olympiakos pourrait bien être sa destination finale.
Crédits Iconsport
À Lille, ils sont plusieurs cadres à arriver au bout de leur contrat. Parmi eux, Rémy Cabella, dont le profil et l’expérience pèsent encore dans le vestiaire. Mais alors qu’il semblait ouvert à une prolongation en début d’année, déclarant « kiffer à fond » son quotidien nordiste, l’ex-Montpelliérain a peu à peu changé de ton
La direction lilloise n’entend pas offrir plus d’un an de contrat aux trentenaires, une politique claire qui refroidit Cabella. D’après L’Équipe, des discussions sont en cours avec l’Olympiakos, géant grec habitué aux joutes européennes. Un bail de deux ans serait même sur la table, preuve de la confiance accordée à l’ex-meneur pailladin. En Grèce, il pourrait retrouver Yusuf Yazici, autre ancien Dogue, dans une équipe ambitieuse sur le plan continental.
Mais avant cela, Cabella vit une fin de saison compliquée à Lille. Écarté du groupe lors des deux derniers matchs (à Toulouse puis face à Auxerre), le joueur accuse le coup d’une saison physiquement éprouvante, commencée dès le mois de juillet. Ses performances en baisse et un déclin physique plus marqué que chez certains coéquipiers expliquent cette mise de côté. Rien ne dit qu’il ne rejouera plus sous le maillot lillois, mais l’histoire semble toucher à sa fin.
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Pour les supporters montpelliérains, Rémy Cabella restera à jamais l’un des joyaux de la génération dorée de 2012. Formé au club, il a explosé sous les ordres de René Girard avant de s’exporter en Angleterre, en Russie, puis à Marseille, Saint-Étienne et Lille. Son retour dans l’Hérault n’a jamais cessé d’être un doux fantasme pour certains supporters, même si l’histoire semble s’écrire désormais ailleurs.
Si l’Olympiakos devient bien sa prochaine destination, ce sera une dernière étape pour un joueur au style inimitable, capable de fulgurances techniques et de gestes magiques, comme il en avait offert tant à la Mosson et partout en Ligue 1. Un dernier défi, loin de la Paillade, mais dans l’esprit d’un éternel artiste du ballon.