"Quel dur et long chemin de croix que d’être supporter de l’ASSE" | OneFootball

"Quel dur et long chemin de croix que d’être supporter de l’ASSE" | OneFootball

In partnership with

Yahoo sports
Icon: Peuple-Vert.fr

Peuple-Vert.fr

·1 April 2025

"Quel dur et long chemin de croix que d’être supporter de l’ASSE"

Gambar artikel:"Quel dur et long chemin de croix que d’être supporter de l’ASSE"

DEMI-MATCH, MAIS VRAI BRANLÉE - ASSE

“À quoi bon faire quoi que ce soit, si tout s'effrite et retourne au néant ?” Patrick Süskind - Amnésie littéraire


Video OneFootball


The Final Countdown de Micheline (de la compta) : Mise à jour à 30.03.25 – MAINTIEN -10 (ou -7) POINTS : « Bon ben les Gamins, je ne m’attendais à rien, et pourtant j’arrive quand même à sentir le souffle du ridicule agiter les poils follets que j’ai dans le coup. Et puis comme d’autres équipes de brêles comme REIMS arrivent, ELLES, à faire des exploits, et bien je suis bien contente d’avoir retrouvé mon Livre De Compte LIGUE 2, car je sens que je vais m’en resservir très bientôt. Et puis bon, c’est cool… Il n’avait pas trop eu le temps de prendre la poussière. »

Salut les Groupies

Votre cowboy @JossRandall42 est de retour pour sa 306ème chronique, après cet ASSE-PSG (6-1), après une courte et salutaire pause. Cela dit, quand je vois le résultat, je me demande si je n’aurais pas dû prolonger la sieste !! Quel dur et long chemin de croix que d’être supporter de l’ASSE de nos jours.

Aux résultats sportifs infamants, s’ajoute désormais la possible injustice de la Ligue si le match contre MHSC est rejoué, même partiellement. Mais s’ajoute aussi la croisade lancée par le petit excité de la Place Beauvau, apparemment très agité au niveau de l’occipital (qui se fout de la charité), et qui semble bien décidé à pisser sur le chaudron histoire de marquer son territoire autoritariste pour se jalonner, selon lui, un avenir de futur présidentiable.

Ça commence à faire beaucoup. Mais le Peuple Vert aura su démontrer, et ça aura été la seule belle nouvelle de la journée de samedi, que dans le Forez, on ne plaisantait pas avec les questions d’amour-propre (comme dit un fabricant de bidets). Bravo pour cette manifestation pacifiée, et surtout pour cette superbe ambiance dans le chaudron. Si tant est que ça puisse être la dernière, alors elle aura été belle.

CHAPITRE 1 : 30 MINUTES DE TROMPE-L’OEIL

Pour en revenir à cet #ASSEPSG, on a eu droit à une sorte de bis-repetita de ASSE-NICE il y a peu de temps. On fait bonne figure pendant 30-45 minutes. Et après, rideau. Mais fort de cette expérience récente (je parle de Nice), personne cette fois ne s’était pris à rêver. A la mi-temps, tout le monde avait conscience que l’armada parisienne allait se faire secouer les puces par Luis Enrique, revenir, accélérer un peu, et gagner.

Tout le monde avait conscience que le PSG a joué la première mi-temps en tongs, et n’est pas allé appuyer sur notre point extra-faible à savoir la défense.

Pour autant, comme il faudra bien à EIRIK_HORNELAND_ROVER trouver des points d’appui pour entretenir l’espoir, chaque jour un peu plus mince, pour les sept derniers matchs, il pourra à minima tirer quelques enseignements positifs des trente premières minutes de son ASSE samedi. Car si le PSG nous a laissé jouer, encore fallait-il savoir en profiter, et nous-mêmes produire du foot. Et sans pour autant avoir livré une partie qui aurait flanqué de la virilité à un buste de Voltaire, nos Verts ont assumé et profité de ce PSG absent pour créer du jeu, des situations et marquer un but. Avec un peu plus de réussite ou de talent, STASSIN_LA_DEMI_LUNE (le meilleur vert samedi), aurait même pu doubler la mise. Pendant cette courte période, on aura vu un bon BOUCHOUARI_POTTER, dynamique, présent, créatif. Un bon PIERRE_EKWAH_MA GUEULE_QU'EST_CE_QU'ELLE_A_MA_GUEULE, serein, propre techniquement dans les relances, précieux au milieu. Un CARDONA_QUE_L'AMOUUUUR présent, bien que maladroit techniquement. Et surtout donc un très bon FOURBERIES_DE_STASSIN, buteur à nouveau, mais très présent aussi dans le jeu.

Et puis voilà, c’est tout. Pour le reste : voyez caisse. Infoutus de terminer la mi-temps sans l’erreur défensive habituelle, le 15ème pénalty concédé. A la recherche des records de cancres, le nombre de pénos subis le disputera au nombre de buts encaissés dans la saison. Mais je suis confiant, on va arriver à en faire au moins un des deux.

CHAPITRE 2 : UNE LOGIQUE QUI N’ENLÈVE PAS LE GOÛT AMER DU RIDICULE - ASSE

Retour des vestiaires. On savait tous le que vent allait tourner, mais je ne m’attendais pas que ça souffle aussi vite dans les branchages. Probablement secoués par leur coach, ou tout simplement conscient qu’il leur suffirait juste d’accélérer « un peu » pour que les pitoyables autant que ridicules défenseurs de l’ASSE s’écartent comme les portes d’une église à l’arrivée d’un mariage, la section Ligue des Champions parisienne à réglé le truc rapidement. En moins de temps qu’il n’en faut à votre boucher pour majorer ses prix un jour de grève à Rungis, ils nous ont passé 4 buts en 20 minutes, un toutes les 5 minutes. Ils ne nous ont rien laissé, pas même une pièce de 1 euro, mais ça, c’est le cadet de nos sous suisses.

À partir de là, il y a deux façons de voir la même situation : • Soit on s’extasie devant la qualité de l’équipe parisienne. Et il faut avouer qu’il y a de quoi. On peut aussi s’effrayer devant l’écart abyssal qu’il y a entre chaque joueur parisien et chaque joueur de l’ASSE. Au passage, le Luis Enrique a beau être aussi aimable qu’une chaisière traitée de tapineuse par un égoutier, il faudra lui reconnaître d’avoir sur monter une machine de guerre, dont à mon avis on pourrait entendre reparler d’ici fin mai ... Et là l’idée, c’est « bon ben il n’y avait rien à faire de toute façon » • Et puis sinon, il y a aussi la façon consistant à se demander s’il est bien normal de normaliser à ce point cette énième humiliation. Car ne nous y trompons pas : OK le PSG est plus fort que toutes les équipes de L1, mais prendre 6 buts à la piaule, devant 37000 spectateurs acquis à ta cause et qui n’ont pas cessé de te soutenir, c’est une humiliation. Et voilà où nous en sommes : notre niveau d’exigence est tombé tellement bas à Sainté qu’on tolère de se faire marcher dessus.

Alors vous avez beau être gland à faire s’effeuiller une forêt de chênes, vous aurez évidemment compris que c’est à force de constater la faiblesse de cette équipe, et surtout, encore, principalement, avant tout, etc. etc. de la défense de l’ASSE. Vous pourrez au moins me rendre cette justice (celle que je vous ai prêtée la semaine dernière !!) que c’est un sujet dont je parle depuis l’été. Notre défense et tous les joueurs qui la composent sont d’une faiblesse abyssale pour ce niveau de compétition. Quand on voit ce qu’on été capables de produire le milieu et la ligne offensive de l’ASSE samedi, personne ne m’empêchera de penser qu’avec une défense ne serait-ce que moyenne pour la L1, un maintien honorable était tout à fait envisageable.

Et là j’en veux finalement moins à ces pauvres joueurs qui font probablement leur maximum avec le peu dont ils sont capables, qu’aux dirigeants de l’ASSE, les anciens comme les nouveaux, qui ont assurément les cellules grises qui fuient de la valve. Comment pouvaient-ils imaginer que cette défense, celle de samedi, la même qui l’an dernier était déjà très moyenne en L2, pouvait évoluer à l’étage au-dessus sans en prendre comme aux boules à chaque match ? Le secteur défensif est le seul qui n’a pas été corrigé cet été (par « corrigé » j’entends « renforcé/amélioré », donc je ne compte évidemment pas le Brontosaure YUNIS_DIESEL_HUMIDE et l’arnaque CORNUD_MUSE_A_L'AIR dans le lot) et à peine effleurée cet hiver avec BERN_HAPPY_AUER .... Le sens m’échappe comme des noisettes dans la poche d’un branleur.

CONCLUSION : IL FAUDRA DES MIRACLES

Pas besoin de faire de longs discours pour comprendre que la mauvaise nouvelle de samedi, ça n’est pas la branlée contre le PSG, qui avait depuis longtemps été comptabilisée comme telle par ma Micheline. Non, c’est la victoire de REIMS contre Marseille. Ça en revanche, c'est la vraie tuile, qui n’était pas prévue au programme. Mais au bout d’un moment, quand tu travailles mal tu payes. La question n’est finalement pas cette mauvaise nouvelle, mais de ne pas avoir su faire – toi – l’ASSE – ce qu’il faut dans les 27 précédents matchs pour ne pas te retrouver à ce point dépendant des résultats des autres.

À l’orée de cette semaine décisive où – loin du Forez – se décidera une partie de l’avenir sportif du club (résultat MHSC-ASSE, dissolution, ....) le sablier continue de s’écouler comme une blennorragie mal soignée. Et avec lui, se réduisent chaque jour les chances de miracle. Pour EIRIK_LE_VIKING, c’est le moment de se frotter le cerveau à l’encaustique pour faire reluire les idées. Mais qu’il ne compte pas sur moi, j’avoue que je suis sec. Et que je nous vois finir fin mai emmerdés comme celui qui a abusé du Beaujolais nouveau et qui a cru pouvoir faire un pet en douce.

Lihat jejak penerbit