PSG - Tottenham : le geste fort de l'UEFA pour Gaza | OneFootball

Particulièrement discret sur le sujet Gaza, l'UEFA a profité de PSG - Tottenham pour enfin faire passer un message quelques jours après la mort de Suleiman al-Obeid, légende palestinienne surnommée le “Pelé de Gaza”.

Udine, mercredi soir. Le Stadio Friuli se prépare pour la finale de la Supercoupe d'Europe entre le Paris Saint-Germain et Tottenham. Avant la rencontre, lors du traditionnel protocole d'avant-matc, au centre de la pelouse, un immense message s’affiche en lettres capitales — « Stop Killing Children – Stop Killing Civilians ».

Sans citer de nom précis, l'UEFA réalise tout de même un petit geste après avoir été vivement critiqué, d’autant que deux enfants réfugiés de Gaza ont participé à la cérémonie des médailles, main dans la main avec Aleksander Ceferin. Tala, 12 ans, est arrivée à Milan pour des soins impossibles à obtenir chez elle, faute d’équipements après le début de la guerre. À ses côtés, Mohamed, 9 ans, orphelin après un bombardement.

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L'UEFA reste bloqué par ses règles

Officiellement, l’UEFA reste dans les clous de son règlement, qui interdit tout message politique. Les enfants viennent de zones de conflits variées — Afghanistan, Irak, Nigeria, Palestine, Ukraine — et le panneau ne cite aucun conflit en particulier. Mais le contexte rend le geste impossible à interpréter comme un simple hasard.

Car quelques jours plus tôt, la confédération européenne s’était attiré les critiques d’une star mondiale. Mohamed Salah avait épinglé l’UEFA sur X pour son hommage à Suleiman al-Obeid, légende palestinienne surnommée le “Pelé de Gaza”, tué la semaine dernière lors d’une attaque israélienne selon la Fédération palestinienne. L’attaquant égyptien avait sèchement répliqué : « Can you tell us how he died, where, and why? ». Silence radio en retour.

Ancien joueur du Khadamat Al-Shati et international à 24 reprises, al-Obeid était une figure majeure du football palestinien. Sa mort avait choqué au-delà du sport. Et si l’UEFA n’a toujours pas prononcé le nom d’Israël, cette bannière et cette cérémonie en Super Coupe sonnent comme un hommage implicite. Discret, mais impossible à manquer.

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