Foot National
·21 Maret 2025
PSG - OM : le président de la Commission fédérale de l’arbitrage soumet une proposition après les incidents

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·21 Maret 2025
Le président de la Commission fédérale de l’arbitrage, Éric Borghini, s’est exprimé après les banderoles contre Adrien Rabiot lors de PSG-OM.
Décidément… Une histoire qui ne risque pas de prendre fin dans les prochains jours, alors que la Commission de Discipline de la Ligue de Football Professionnel (LFP) ne s’est pas prononcée dessus cette semaine et ne se réunira que le 2 avril prochain. Ce dimanche soir, le Paris-Saint-Germain recevait effectivement l’Olympique de Marseille dans le cadre du choc de clôture de la 26ème journée de Ligue 1. Un Classique qui a tourné en faveur des locaux, qui se sont imposés sur le score de trois buts à un. Un match qui marquait surtout le grand retour d’Adrien Rabiot au Parc des Princes.
Formé à Paris, l’international français est rentré au bercail avec le brassard de capitaine du club de la cité phocéenne. À cette occasion, le milieu de terrain a été visé par des banderoles - dont une en particulier - abjectes par les supporters du Paris-Saint-Germain. Depuis, le PSG, l’OM ainsi que les instances du football français ont dénoncé le comportement des supporters parisiens. De même que Véronique Rabiot, la mère du joueur qui a décidé de porter plainte contre X. « Loyauté pour les hommes, trahison pour les putes. Telle mère, tel fils. Véro c’est lequel son vrai père ? Déhu, Fiorèse, Cana ou Heinze ? » avait notamment été aperçu dans les travées du Parc des Princes. Une attaque directe envers le père du joueur, décédé en 2019 dans des conditions plus qu’horribles.
"C’est tout à fait anormal que des tifos ou des banderoles de cette importance puissent pénétrer dans le stade sans que le directeur du stade ou le directeur de la sécurité n’ait été informé" a commenté Éric Borghini dans la matinale de RTL ce jeudi, devant un comportement "indigne, inadmissible" de la part des supporters du Paris-Saint-Germain. Ancien arbitre, le président de la Commission fédérale de l’arbitrage a décidé de soumettre une proposition afin de pousser un Nasser Al-Khelaïfi muet jusqu’ici sur le sujet à prendre partie. "Le règlement actuel prévoit que le club recevant est responsable de la police du terrain et que les deux clubs sont responsables de leurs supporters. Donc, à un moment donné, le club a un président et je pense que ça doit remonter au président" explique-t-il dans un premier temps avant de poursuivre.
"Si on avait un ou deux présidents de club qui, à la suite de banderoles homophobes, antisémites, xénophobes ou racistes, étaient entendus par les services de police. Je pense que ça pourrait avoir un impact, un véritable impact." Pour rappel, Adrien Rabiot avait directement pointé du doigt le président du Paris-Saint-Germain après la fameuse banderole. Pour autant, d’autres banderoles scandaleuses ont déjà été déployées dans tous les stades du monde. Et si ce Classique marquait un véritable changement au niveau des tribunes françaises ? Réponse dans les prochains mois…
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