Pedro Diaz : “Mes tatouages ? J’en ai beaucoup de très spéciaux” | OneFootball

“Si j’étudie quelque chose ? Non, et c’est quelque chose qui m’a toujours mis en colère, mais le fait est que j’ai toujours été nul en études. Je pense que je jouais au football pour éviter d’étudier, mais cela a toujours été difficile pour moi. Cela arrive à 99 % des gens, et quand cela arrive, vous regardez en arrière et vous dites : « Oh mon Dieu, j’aurais dû faire ça. » Il n’est jamais trop tard, mais cela a toujours été très compliqué pour moi. J’ai terminé mes études secondaires, j’ai passé ce qu’on appelait autrefois l’examen d’entrée à l’université et je me suis lancé dans l’administration des affaires, mais c’était difficile pour moi. J’étais très paresseux et tout ça, puis je me suis tourné vers l’enseignement. Ici où vous me voyez, je suis très timide et j’ai du mal à socialiser, mais bon, je ne sais pas, c’est une épine que j’ai là”.

“Je n’aime pas les montrer. C’est un peu comme si je n’aimais pas que les gens les voient ou que je n’aime pas quand les gens les voient et disent « c’est cool ». Oui, c’est vrai que j’en ai et pour ça je les aurais écrits dans un cahier et laissés à la maison… J’en ai beaucoup de très spéciaux, celui-ci est tiré de mon film préféré, qui est Interstellar [montre à la caméra le coude où l’on peut lire le mot ‘rester’]. Je l’ai fait le jour où l’un de mes meilleurs amis quittait les Asturies pour Valladolid pour étudier. Et nous l’avons tous les deux fait parce que nous aimons le film, cela signifie rester, et tout est un peu connecté”.

“Écoutez, je suis un athlète, je suis très bien physiquement, et quand je dois sortir avec lui, c’est très compliqué, parce que ça me fait mal au bas du dos, aux genoux… Je préfère presque aller courir. Quand je vais dans les Asturies et que je grimpe les montagnes avec mon père, il est très fou, il marche trop. Mais j’essaie de le faire parfois et c’est quelque chose d’autre que vous appréciez davantage avec le temps. Et encore plus en vivant à Madrid. Aller à la montagne, gravir un sommet et le silence qui l’entoure… Plus le temps passe, plus je l’apprécie. Je ne suis pas allé à la montagne à Madrid. Je préfère sortir dans les Asturies avec mon père. Il peut y aller avec un bandeau sur les yeux car c’est le guide, même s’il me dit parfois de me taire au cas où il y aurait un animal”.

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