Parti cet été du RC Lens, Lukasz Poreba évoque son passage en France et ses ambitions avec Hambourg | OneFootball

Lukasz Poreba a définitivement quitté le RC Lens cet été pour Hambourg. Le club allemand de 2e division a levé l’option d’achat alors que le joueur a gagné sa place très tardivement dans l’entrejeu, après avoir passé les 2 premiers tiers de la saison sur le banc.

A l’occasion de la reprise de l’entraînement, le milieu polonais qui n’aura donc joué qu’une saison avec le RC Lens s’est exprimé pour le site officiel de son club : « Je suis très content. J’ai tout fait la saison dernière pour décrocher ce contrat. L’année n’a pas été facile pour moi, surtout sur la première partie de saison durant laquelle j’ai souffert de blessures. Je n’ai pas eu beaucoup de temps de jeu. Cela s’est bien mieux passé durant la seconde partie de la saison. L’important, c’est que je n’ai pas encore pu montrer ce que je peux faire. Mais c’est ce que je compte faire pour la saison à venir. Cette fois, c’est beaucoup plus facile pour moi car je connais beaucoup mieux le staff et mes coéquipiers. Et eux ont aussi une idée du type de personne que je suis. »

« De nombreuses différences en France par rapport à la Pologne »

Il jette aussi un regard sur son parcours jusqu’ici, évoquant notamment son passage à Lens, où la barrière de la langue notamment, a été un frein malgré les présences de 2 compatriotes. Le milieu, qui s’attache à progresser en Allemand et comprend à 50-60% ce qui lui est dit, déclare : « Dans mon club formateur, Zagłębie Lubin, j’ai eu l’opportunité d’accumuler très jeune des apparitions en première division et de devenir un joueur régulier. Entre-temps, j’ai fait le saut en équipe nationale U21. Puis, à l’âge de 22 ans, j’ai déménagé en France. De nombreuses différences m’y attendaient par rapport à la Pologne. J’avais à mes côtés deux compatriotes, Przemyslaw Frankowski et Adam Buksa, qui m’ont aidé, mais même là, il s’agissait d’apprendre la langue et de m’affirmer sur le terrain. Et finalement, j’ai vécu un moment clé ici en Allemagne et au HSV. Malgré les difficultés, j’ai démontré mes capacités. »