« On ne peut que kiffer » : Toutes les déclarations de Bafodé Diakité avant Borussia Dortmund – LOSC | OneFootball

Indiscutable dans le dispositif du LOSC, Bafodé Diakité est impatient de fouler la pelouse du Signal Iduna Park, de vivre son ambiance et de s’opposer à un adversaire tel que le Borussia Dortmund. Toutes ses déclarations en conférence de presse ci-dessous.

Qu’attendez-vous du match contre le Borussia et surtout de votre affrontement avec Serhou Guirassy ?

On a préparé ce match comme on le fait d’habitude. On sait que l’on sera offensivement opposé à une très belle équipe qui peut compter sur un Serhou Guirassy en très grande forme. On n’a pas mis en place un plan spécial le concernant. On va défendre comme on l’habitude de le faire et on va essayer de le bloquer du mieux possible. C’est tout.

En voyant Serhou Guirassy meilleur buteur de la Ligue des Champions, est-ce que vous êtes un peu surpris ?

Non. Il a ce truc qui fait qu’il est efficace devant les cages. Il a une équipe qui le met dans les bonnes conditions. A partir de là, il ne peut que briller. Et puis, il a le talent aussi. On sait tous qu’il est efficace. On sait qu’il y a des grands noms en Ligue des Champions et il en fait partie.

Comment avez-vous digéré ce qui s’est passé samedi (4-1 contre le PSG) ?

On est obligé de passer à autre chose parce qu’il y a un match qui arrive vite, dès demain (mardi). On a essayé de gérer le mieux possible. Le match est passé, on a joué face à une équipe du Paris Saint-Germain qui était en très bonne forme. On espère que ce match va nous servir pour le match de demain (mardi). On va donner le maximum possible pour demain.

Quel ingrédient faut-il mettre pour éviter de revivre une soirée cauchemardesque comme celle de samedi dernier à Paris ?

Si je me base sur la première période qu’on a produite, on a un peu le sentiment d’avoir été différent de ce que l’on faisait d’habitude. On a senti une espèce de pression à chaque fois qu’on avait la balle. On n’arrivait pas à la garde. Chose qu’on a pourtant l’habitude de faire et qu’on aime faire, avoir le ballon tout le temps. Il faudra éviter de refaire ça malgré un stade qui sera plein. À partir de là, jouer notre football. Je pense que c’est ce qui a fait notre force depuis le début : jouer notre jeu. Je pense que c’est ça qui nous a un peu fait défaut en première période ce week-end.

Comment te prépares-tu sur le plan individuel ? Aimes-tu savoir à l’avance comment se comporte l’attaquant adverse ?

Oui, j’ai des personnes autour de moi qui travaillent sur les adversaires directs, contre lesquels on joue. Le but est d’avoir le plus d’informations possibles pour être le plus prêt possible. Serhou est un attaquant qu’on a l’habitude de voir souvent en ce moment. J’ai aussi l’habitude de le voir à la télé, mais pour aller plus loin, il y a des personnes autour qui m’aident pour connaître ses habitudes et ce qu’il aime bien faire. En fonction de ça, je m’adapte sur le terrain pour être le plus performant et le plus méchant possible.

C’est un stade très connu en Europe, avec le Mur Jaune, comment appréhendez-vous cette ambiance ?

Personnellement, j’aime bien justement. Il y a un stade plein. Je pense que la pelouse est bonne. À partir de là, on ne peut que kiffer et profiter au maximum. Je pense même qu’en ayant cet état d’esprit-là, on est plus libéré. Ça ne peut que nous aider.