CoeurMarseillais
·1 Februari 2025
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Valentin Rongier s’est confié sur les progrès de l’équipe depuis le changement de système de jeu avec l’arrivée de Roberto De Zerbi. Le milieu de terrain estime que cela n’a aucun rapport, mais que l’animation a changé beaucoup de choses.
Lors d’un entretien accordé à La Provence, le milieu de terrain de l’Olympique de Marseille, Valentin Rongier, a réagi au changement de système de jeu avec l’arrivée de Roberto De Zerbi. Ce dernier estime que cela n’a pas de rapport avec les progrès de l’équipe, mais il pense que l’animation en est la réelle conséquence.
« C’est un tout. Le changement de système… pas forcément. Le coach insiste beaucoup là-dessus : en vérité, on est des pions, comme dans une partie d’échecs. Mais ce qui fait la partie, c’est l’animation que l’on insuffle. Il n’y a pas de match si les pions ne bougent pas. Si le coach nous met à quatre ou à trois derrière, quand on a le ballon, l’animation dépend quand même des mouvements, de savoir à quel moment ton partenaire va venir réclamer le ballon, puis trouver le troisième homme. Tout cela, on peut le faire avec n’importe quel système. Peut-être que ça nous a donné plus de confiance défensivement, avec une assise plus solide, et deux milieux juste devant. Sinon, dans l’animation et le jeu, je ne pense pas que nos progrès viennent du système »
Rongier a ensuite évoqué la fatigue le week-end et il estime que la gestion de Roberto De Zerbi est pourtant parfaite.
« Le coach nous charge de manière intelligente. On travaille bien, on n’aborde jamais un match en ressentant de la fatigue. On a toujours de l’énergie pour démarrer les rencontres. Oui, on a un petit coup de moins bien. Mais le foot, ce n’est pas linéaire, ce n’est pas évident d’être toujours au plus haut niveau, d’enchaîner les matchs parfaits. Notre équipe a besoin d’être en osmose collectivement. Et si un ou deux joueurs sont un peu moins concentrés ou connectés au jeu, pas moins bons, ça se ressent directement. Nos adversaires nous voient jouer aussi. Ce ne sont pas des peintres en face, mais de bons joueurs, de bons entraîneurs, de bonnes équipes qui trouvent des stratégies et des tactiques pour nous mettre en difficulté. C’est là qu’on doit être forts pour contrer ce phénomène »
L’OM est deuxième du championnat, mais les équipes derrière reviennent forts. Il faudra assurer la victoire ce dimanche lors de la réception de l’OL à l’Orange Vélodrome. Pour rappel, l’OM n’a plus que le championnat à jouer en ce moment.