OM : le vestiaire craque, une mutinerie évitée de justesse | OneFootball

Une véritable cassure s’est créée dans le vestiaire de l’OM.

Promis à une place de deuxième il y a encore quelques semaines, l’Olympique de Marseille se retrouve, une nouvelle fois, dans une crise qui risque de lui gâcher sa fin de saison. Après trois défaites de rang, la situation est devenue plus qu’électrique dans le Sud de la France. Dès le retour de Reims et la défaite face à une formation qui ne gagnait plus depuis de nombreux mois, Roberto De Zerbi avait décidé de bloquer ses joueurs à la Commanderie le samedi soir. Contraints de passer la nuit à La Commanderie, ils ont également vu leurs jours de repos prévus dimanche et lundi supprimés. Une manière pour le coach italien de secouer son effectif avant un match crucial face à Toulouse, au Vélodrome, ce dimanche soir (20h45).

Une mutinerie évitée de peu grâce à Benatia ?

Selon les informations de L’Équipe, l’entraîneur italien serait parti encore plus loin dans ses démarches. Ce dernier n’a pas souhaité entraîner ses troupes ce lundi en raison de l’attitude indigne des Olympiens. Une décision radicale qui a immédiatement provoqué une rébellion dans le groupe olympien. Les joueurs auraient alors refusé d’aller s’entraîner avec le staff de De Zerbi. Une crise interne était alors en train de se créer, et de prendre des proportions gigantesques. Medhi Benatia est alors parti voir ses hommes, leur rappelant que même sans entraîneur, une défaite à Reims était inimaginable. Toujours selon L’Équipe, certains joueurs remettraient en cause le comportement de l’ancien de Brighton, et notamment son absence de soutien en période difficile.

"Vous voulez me faire échouer ? Alors on va échouer tous ensemble. Vous m'avez humilié, vous avez humilié notre club devant notre public. Vous avez manqué de couilles" aurait-il lancé lors de la défaite le week-end dernier. Le club de la cité phocéenne n’a également pas apprécié la punition du week-end, qui a privé les joueurs de confession musulmane de fêter l’Aïd avec leurs proches dimanche. Certains joueurs pointeraient également du doigt un management à deux vitesses, comme la permission accordée à Pierre-Emile Höjbjerg pour un dîner à l'Élysée, tandis que le reste du groupe subit un traitement plus strict. L’OM est ainsi englué dans une situation explosive…

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