OM : Basile Boli revient sur ses propos sur PSG - Inter | OneFootball

Après avoir apporté son soutien au PSG avant sa finale de Ligue des champions face à l'Inter, Basile Boli s'est expliqué.

Il aura suffi d’une phrase pour rallumer une vieille blessure dans le cœur des supporters marseillais. Quand Basile Boli, héros éternel du 26 mai 1993, a affirmé son soutien au PSG en finale de Ligue des champions contre l’Inter Milan, c’est tout un pan du peuple olympien qui a vu rouge. Dans une ville où l’attachement au club phocéen dépasse les frontières du rationnel, entendre celui qui leur a offert le Graal européen se ranger, même symboliquement, du côté du rival honni a provoqué une onde de choc. L’ancien défenseur, toujours ambassadeur de l’OM, a été vivement critiqué sur les réseaux sociaux, certains allant jusqu’à remettre en question son statut de légende.

Conscient de la portée de ses paroles, Boli a rapidement tenté de désamorcer la polémique, évoquant un malentendu sur des propos tenus dans un cadre léger et enfantin, loin de l’analyse footballistique froide ou partisane. "Je suis marseillais à la vie à la mort, mais je suis français d’abord", a-t-il clarifié dans La Provence, tout en assurant qu’il ne soutient personne et qu’il reste profondément attaché à l’OM. Plus qu’un retournement de veste, Boli a surtout voulu exprimer un souhait patriotique, dans un pays qui n’a plus vu un de ses clubs soulever la C1 depuis ce fameux soir de Munich il y a 32 ans.

Un amoureux de l'OM

Il cite Zidane ou Deschamps, figures nationales à l’ADN marseillais, comme exemples de ce double attachement possible entre club et pays. Son explication s’ancre aussi dans un parallèle plus large : "Quand Nadal affronte Monfils, je soutiens Monfils parce qu’il est français", affirme-t-il pour illustrer son propos. Mais Boli insiste, il ne peut "pas être parisien", et le lien avec Marseille reste indéfectible. Son passage à l’OM, entre 1990 et 1994, a façonné son histoire, changé sa carrière et forgé sa légende. Il ne l’oublie pas. Il le martèle même. "Ce que l’OM m’a donné, personne ne pourra jamais m’en donner autant", tranche-t-il, en espérant que les Olympiens retrouvent vite la Ligue des champions. Car au fond, ce que Boli veut, c’est que Marseille brille à nouveau sur la scène qu’il a un jour conquise.

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