Nantes : Kita tacle sévèrement la DNCG | OneFootball

Le président du FC Nantes n’a pas mâché ses mots dans un long entretien accordé au Journal du Dimanche. Entre critiques virulentes à l’encontre de la DNCG, bilan économique et allusions à une passation de pouvoir, Waldemar Kita s’est livré sans filtre.

Le décor était planté avant même la réception du PSG. Waldemar Kita a profité d’un entretien fleuve au JDD pour vider son sac. Dans un contexte marqué par le fiasco DAZN et son audition au Sénat, le patron des Canaris a multiplié les piques, notamment envers la DNCG, instance de contrôle du football français. Le dirigeant nantais n’a pas mâché ses mots : « Je vais être clair : je ne suis pas pour la DNCG. Les clubs sont des sociétés privées, nous avons nos directeurs financiers et des commissaires qui vérifient et signent nos comptes. La DNCG veut gérer à notre place, ce n’est pas son métier. »

Kita estime que les contrôles de l’instance vont « trop loin », surtout en pleine période de mercato : « La DNCG nous demande des garanties trop importantes durant une période où l’on peut vendre des joueurs et rapporter de l’argent. Ce n’est pas cohérent. Attendez au moins la fin du mercato pour prendre des décisions ! » La saison passée, le FC Nantes avait vu sa masse salariale encadrée par la DNCG avant que la sanction ne soit levée en décembre. Cette année, l’instance n’a pris aucune mesure particulière après son audition, le budget étant validé. La vente record de Nathan Zézé à Neom, pour environ 20 millions d’euros, a contribué à assainir les comptes du club.

Une succession qui se prépare

Au-delà des finances, Waldemar Kita a aussi évoqué son avenir personnel. Président du FC Nantes depuis 2007, l’homme d’affaires franco-polonais reconnaît réfléchir à la transmission du club : « N’en tirez aucune conclusion, mais je reste en général une vingtaine d’années à la tête d’une société. Ici, c’est ma dix-neuvième saison. » Il confirme d’ailleurs que son fils Franck, directeur général, prend de plus en plus de responsabilités : « Des présidents me disent parfois : “Ton fils gère bien, tu seras bientôt à la porte !” Il est très bon, même si je le trouve parfois encore trop respectueux. »

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