Nabil Djellit (EDS) « dégoûté » par AS Monaco – LOSC | OneFootball

Capable d’arracher le nul sur la pelouse de l’AS Monaco vendredi dernier (0-0), le LOSC ne s’est pas fait que des amis. Ce duel a été jugé comme désastreux sur la petite lucarne, au point de voir Lucas Chevalier être comparé à Jésus.

Le métier de journaliste, comme toutes les professions, possède certaines contraintes. Ceux présents ce vendredi autour du plateau de L’Equipe du Soir étaient en plein dedans, « contraints » de commenter « une purge », comme le précisait Bruno Genesio en fin de match.

« C’était censé être une affiche de notre Ligue 1 avec deux équipes de Ligue des Champions qui proposent habituellement du beau football.  Là, le match a été affligeant. C’était un rythme d’un match de bas de tableau, s’agaçait Dave Appadoo, rejoint par Nabil Djellit. Quand je me suis réveillé ce matin, que je regardais le match à l’affiche, je me disais « chouette, on va voir de belles équipes ». J’étais content, c’etait pas mal. Et puis là, si je sors du stade, je suis dégoûté parce que je n’ai pris aucun plaisir. Les meilleurs joueurs de ces deux équipes ont été neutralisés. Edon Zhegrova n’a rien fait, Alexander Golovin non plus », fustigeait-t-il.

Le premier nommé surenchérit, prenant le LOSC comme point de repère pour évaluer le niveau de la rencontre disputé ce vendredi : « C’était un petit Lille ce soir, un Lille qui n’avait pas grand-chose en magasin, y compris à onze contre dix. Si les Monégasques veulent lutter pour le titre, ils devaient facilement remporter ce match », lançait-il ainsi.

Le mot de la fin est pour Gregory Schneider, qui poursuit les dernières déclarations citées : « On a vu un petit Lille et voir que Monaco est incapable de le ramasser prouve qu’ils ne méritaient pas mieux qu’un point, débute le journaliste de Libération qui, plus que le LOSC, prend Lucas Chevalier comme référentiel. Il y a un truc qui m’a marqué, c’est que Lille, le secret de cette équipe, sa banque de points, c’est Lucas Chevalier. C’est souvent lui qui fait des différences. La, il n’a dû faire qu’un seul arrêt ce qui est loin de ses standards. D’habitude, c’est Jesus et la, il a été étonnamment peu sollicité alors qu’il était pourtant chez le leader. Il n’a rien eu à faire et c’est à mes yeux un indicateur intéressant », concluait-il ainsi une partie du débat.