Miracle signé Bounou sur penalty, le Real Madrid bute sur Al-Hilal ! | OneFootball

Ce devait être une entrée en matière maîtrisée pour le Real Madrid dans cette Coupe du monde des clubs 2025, face à un Al-Hilal théoriquement à sa portée. Ce fut tout l’inverse.

Les Merengue, pourtant renforcés par l’arrivée de Xabi Alonso sur le banc et une armada offensive malgré l’absence de Mbappé, se sont heurtés à une formation saoudienne remarquablement organisée… et à un Bounou héroïque dans les cages.

Le Real avait pourtant ouvert le score contre le cours du jeu à la 34e minute, grâce à Gonzalo García. Opportuniste, le jeune attaquant madrilène profitait d’une passe de Rodrygo pour tromper Bounou d’une frappe contrée. Mais cette joie fut de courte durée : à la 41e, Ruben Neves remettait les compteurs à zéro sur penalty, après une faute grossière d’Asencio sur Marcos Leonardo. Un score de 1-1 logique à la pause tant Al-Hilal avait dominé techniquement et tactiquement les débats.

L'arrêt fantastique de Bounou

Au retour des vestiaires, les hommes d'Alonso se montraient métamorphosés. Plus agressifs, plus précis, ils faisaient vaciller la défense saoudienne. Mais entre la barre de Güler, une parade miraculeuse de Bounou face à Gonzalo et un tir non cadré de Valverde, rien ne voulait rentrer. L’espoir culminait à la 90e minute lorsqu’un penalty était accordé au Real après un coup involontaire sur Fran García. Valverde s'élançait, le stade retenait son souffle… mais Yassine Bounou s’envolait du bon côté pour repousser la tentative au sol. Miracle.

Ce penalty manqué dans le temps additionnel cristallise une soirée frustrante pour les Madrilènes, incapables de convertir leur domination en seconde période. Xabi Alonso, pour sa première sur le banc du Real, n’a pas trouvé la formule magique malgré des ajustements tactiques multiples. En face, Simone Inzaghi, nouveau coach d'Al-Hilal, a réussi son coup en bloquant les espaces et en misant sur un Bounou infranchissable.

Avec ce nul (1-1), le Real Madrid compromet déjà légèrement ses chances dans ce groupe H pourtant abordable. Surtout, il laisse entrevoir des fragilités inattendues… et découvre qu’Al-Hilal, emmené par un gardien en état de grâce, ne se contentera pas du rôle de figurant dans ce Mondial des clubs.

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