Metz : "Ce ne sont pas les joueurs qui vont prendre le club en otage", Arpinon se braque face à la grève de Sabaly | OneFootball

En grève pour forcer son départ à Middlesbrough, Cheikh Sabaly est au cœur d’un bras de fer avec le FC Metz. Le directeur sportif Frédéric Arpinon a fermement recadré l’attaquant sénégalais et rappelé que c’est le club qui décidera de son avenir.

Il y a une semaine encore, il portait le brassard de capitaine contre Strasbourg. Aujourd’hui, il est dans le rôle de mutin. Cheikh Tidiane Sabaly a refusé de s’entraîner toute la semaine, espérant accélérer son transfert vers Middlesbrough, en Championship. Absent à Lyon samedi (3-0), l’attaquant messin s’expose désormais à un conflit ouvert avec ses dirigeants. Dans les colonnes du Républicain Lorrain, Frédéric Arpinon n’a pas mâché ses mots : « Il n’a pas voulu s’entraîner de la semaine. C’est pour cette raison qu’il n’a pas joué à Lyon. Il faut que tout le monde sache que ce n’est pas lui qui commande. Il est sous contrat. Quand il l’a signé, personne ne lui a mis le couteau sous la gorge. Aujourd’hui, il fera ce que le club décidera. »

Déception et fermeté

Metz, qui réclame 5 millions d’euros pour libérer son joueur, refuse pour l’instant de céder. « S’il veut continuer à faire la grève, très bien. Mais il ne partira pas tant que le club n’y trouvera pas son compte. S’il faut qu’il reste toute la saison à regarder ses copains jouer, il restera regarder ses copains. Ce ne sont pas les joueurs qui vont prendre le club en otage », a poursuivi le directeur sportif.

Derrière la colère, Arpinon a laissé transparaître une vraie désillusion. « Il est dans sa huitième année au club et par rapport à son passé, il n’aurait jamais dû faire ça. Ce sont des choses qu’on ne peut pas accepter. La position du club est claire. Elle n’a jamais changé. C’était déjà le cas avec Matthieu Udol : tant que le club n’avait pas obtenu ce qu’il voulait, il est resté. » De son côté, Stéphane Le Mignan a qualifié la situation de « déplorable », regrettant que l’organisation du football permette de tels scénarios « dans tous les clubs et tous les pays ». Pendant ce temps, le mercato continue de battre son plein, et Metz n’entend pas lâcher l’un de ses cadres sans contrepartie à la hauteur.

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