Medhi Benatia (OM) : « Le LOSC, l’AS Monaco, l’OL… n’ont pas la qualité que nous avons » | OneFootball

Directeur du football de l’Olympique de Marseille, Medhi Benatia a accordé un long entretien à Mathieu Grégoire dans L’Équipe. Il a estimé dans ce dernier que son groupe possédait plus de qualités que la concurrence.

Alors que le Paris Saint-Germain mène aisément la danse en tête de la Ligue 1, la lutte pour les deux dernières places du podium fait rage. L’Olympique de Marseille (40 pts), devance l’AS Monaco (37 pts), le LOSC (35 pts), l’OGC Nice (34 pts), le RC Lens (33 pts) et l’OL (30 pts) dans cette course effrénée. Cependant, après la victoire empochée contre les Gones, Roberto De Zerbi faisait part de son besoin, celui d’avoir à sa disposition un groupe plus étoffé (23 joueurs de haut niveau) comme chez ses concurrents directs.

Interrogé à son sujet, Medhi Benatia a balayé cette réalité d’un revers de main : « Je ne suis pas d’accord, lâche-t-il, jugeant que l’effectif de l’OM est plus qualitatif que celui du LOSC et des différentes équipes à la lutte. Il te reste 14 finales. Lille, Lyon, Monaco ont peut-être un effectif un peu plus ample, mais ils n’ont pas la qualité que nous avons, je ne vois pas de Luis Henrique, de Rabiot, d’Höjbjerg, de Rongier, de Balerdi, de Greenwood… On a une équipe forte. On le savait déjà au mois d’août. On arrive d’une 8e place catastrophique, où il n’y avait pas de mentalité, pas d’idée de jeu. Il n’y avait rien, en fait. On a changé beaucoup de choses. Il faut encore du temps. On a parlé d’un projet de trois ans, cela fait six mois, tu es 2e de L1, il n’y a pas le feu », juge-t-il, sur de ses forces.

Sanctionnés par la FFF

Pointés du doigt pour leur comportement lors des dernières minutes de la rencontre ayant opposé l’Olympique de Marseille au LOSC (1-1, 3-4 t.a.b) en seizièmes de finale de Coupe de France, Olivier Létang et Medhi Benatia ont respectivement été suspendus d’un mois de suspension ferme plus un mois avec sursis et de trois mois de suspension ferme plus trois mois avec sursis par la Commission de Discipline de la Fédération française de football.

« Pourquoi moi, quand je montre du doigt, je suis menaçant, pourquoi d’autres, quand ils vont dans le contact physique, ce n’est pas une menace ? J’irai jusqu’au bout juridiquement pour montrer aux yeux de tous que c’est gravissime ce qui se passe », s’insurge-t-il.

« Ce que j’ai vécu contre Lille… l’une des plus grosses humiliations de ma vie. Je viens pour calmer mon coach, pour apaiser la situation. À l’arrivée, ça se chauffe, je n’ai rien à voir là-dedans, le match est terminé, je ne viens pas mettre la pression, je dis seulement au quatrième arbitre : « Dites-lui quand même qu’il y avait penalty là-bas. » Ça devient une menace et ça part sur une suspension de trois mois. Montrez-moi la règle précisant que je n’ai pas le droit d’être là. Il y avait soixante personnes ce soir-là. M. Turpin n’a rien vu, il vient juste me mettre un carton rouge. Tu te sens minable, pas traité comme les autres », confie-t-il dans L’Équipe.