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·20 Maret 2025
Mbappé réagit aux insultes pour Rabiot « Je ne comprends pas »

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·20 Maret 2025
Tout va bien au Paris Saint-Germain depuis plusieurs semaines, alors les médias se sont emparés de » l’affaire » des banderoles déployées à l’encontre d’Adrien Rabiot, milieu de terrain de 29 ans, lors du Classico entre le PSG et l’Olympique de Marseille ce dimanche (3-1) pour en faire une affaire d’Etat. En rassemblement avec l’Equipe de France, Kylian Mbappé, attaquant du Real Madrid âgé de 26 ans, s’est à son tour exprimé à ce sujet.
«J’ai échangé avec Adrien, il est touché, ce n’est pas évident d’être dans cette situation, il n’y a pas beaucoup de gens qui savent ce que ça fait. Moi, je ne comprends pas, ça va au-delà de l’épisode PSG-Rabiot. Je ne comprends pas pourquoi parler de sa famille quand vous avez un problème avec un joueur, je ne comprends pas cette fâcheuse manie de parler des familles des gens. Si tu fais un mauvais article, je ne vais pas parler de ta femme, de ta famille, de ton père.»
«C’est quelque chose qu’on a vu ailleurs qu’au Parc, avec notamment Bradley Barcola à Lyon, et j’espère que ça va servir d’exemple pour tous les stades car il y en a un peu marre. On peut accepter des choses mais il y a des limites, en tant que joueurs on peut accepter la vanne, ça fait partie de notre métier, mais des limites sont franchies et s’en prendre à la famille, c’est une chose qu’on ne veut pas voir.»
Malheureusement, depuis toujours des banderoles insultantes sont déployées dans les stades. Christophe Galtier a connu cela en tant que coach, récemment Bradley Barcola y a été aussi confronté. Le problème est que ça prend toujours une dimension supplémentaire lorsqu’il s’agit du PSG. Évidemment que ce genre de banderoles sont à proscrire, mais cela fait des années et des années que le travail aurait déjà pu être réalisé.
Nul doute que d’ici quelques jours certains politiques viendront aussi s’exprimer sur le sujet afin de rajouter leur grain de seul. Tout ça pour ne plus rien dire lorsqu’une banderole similaire sera déployée à Nice, Lyon ou Marseille dans deux semaines.
C’est un problème à régler, afin de protéger joueurs et coach. Mais tous ces faits sont à mettre sur un même pieds d’égalité. Il n’est pas nécessaire d’en choisir un au hasard, en faire une affaire d’état, pour ensuite ne rien proposer et ne rien faire évoluer au sein de tribunes de supporters.
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