Lucas Chevalier avoue avoir « été malade à cause de la pression » lors de sa première avec le LOSC | OneFootball

Lucas Chevalier a vécu une première pas tout à fait comme les autres, dans les cages du LOSC à l’Orange Vélodrome. Il s’agissait d’une semaine particulièrement stressante sur laquelle il est revenu en longueur.

Le soir du samedi 10 septembre 2022, Lucas Chevalier foule pour la première fois une pelouse de Ligue 1 dans la peau d’un titulaire dans les cages du LOSC. Au Vélodrome, le portier lillois vit sa première titularisation, remplaçant Léo Jardim. Alors âgé de seulement vingt ans, Lucas Chevalier, formé à Lille, change de dimension et ne lâchera ensuite plus ce nouveau statut. Il est récemment revenu sur cette première, avouant que tout n’avait pas été rose :« J’ai l’ai su le mardi (qu’il allait être titulaire, ndlr), on jouait le samedi soir. J’avais la petite boule au ventre toute la semaine. En plus j’avais les supporters qui étaient chauds de ouf. J’avais déjà un chant à mon nom. Moi, ça ne m’intéressait pas de jouer pour jouer. Il fallait que je sois bon tout de suite. Il fallait que je montre des assurances tout de suite, confie-t-il. La semaine a été dure, je pense plus pour mes proches que pour moi parce que c’est quelque chose d’exceptionnel, que tu n’as jamais vécu, une ampleur que tu n’as jamais touché et aussi l’émotion de dire que c’est ton club de cœur », déclare-t-il sur la chaine YouTube Today it’s Football.

Tout au long de la semaine, oui, mais le stress l’a surtout touché le jour même juste avant le coup d’envoi, mais aussi pendant la rencontre. Dès les premières minutes, les conditions ne l’ont pas mis dans les meilleures dispositions : « Je me souviens de n’avoir rien avaler de la journée, ce sentiment d’être un peu malade à cause de la pression, du stress. Il m’a fallu 45 minutes pour me mettre dedans parce que je n’avais pas trop d’occasion. Premier ballon, je crois que c’est Bafodé Diakité qui est un peu pressé, il me met le ballon mais vers le point de corner, donc je sors de mon but. Je me souviens avoir envoyé un truc devant, un parpaing, elle a fait 80 mètres », lâche-t-il sur un fou rire. Mais au fur et à mesure, Lucas Chevalier a pris confiance et a su se sortir la tête de l’eau grâce à ses interventions réussies : « Je fais deux, trois parades en début de deuxième et c’est ça qui me met dedans. J’ai joué les quinze dernières minutes relâché et j’ai kiffé. J’ai quitté le stade, même si on avait perdu, je me dis que j’ai envie de vivre ça tous les week-ends et que je ne vais pas lâcher la place ». Pour l’instant, le pari est tenu.