le11
·5 Mei 2025
LOSC : sans mordant, les Dogues montrent quand même les crocs

In partnership with
Yahoo sportsle11
·5 Mei 2025
Bousculé par un Olympique de Marseille bien en place, le LOSC a dû se contenter d’un match nul (1-1), dimanche soir au Stade Pierre-Mauroy. Entre manque de créativité offensive, pressing efficace et une égalisation bien payée, les Dogues ont alterné le bon et le moins bon. Retour sur une prestation frustrante mais engagée.
Alors que la paire Chuba Akpom – Jonathan David brillait lors des dernières rencontres, elle aura été complètement annihilée par le système de jeu de Roberto De Zerbi. Avec la titularisation d’une défense marseillaise à quatre, les deux offensifs lillois se sont souvent retrouvés étouffés par Geoffrey Kondogbia et Leonardo Balerdi, très agressifs. Sur les côtés, Matias Fernandez-Pardo et Hakon Haraldsson auront peiné à faire des différences tant le bloc marseillais était bien en place.
L’entrée d’Osame Sahraoui à la mi-temps, en remplacement d’Akpom, n’apportera pas plus de danger sur la cage olympienne. Il faudra finalement une grossière erreur de Geronimo Rulli pour permettre aux Dogues d’égaliser contre le cours du jeu, sur une réalisation signée Fernandez-Pardo à la 74ᵉ minute.
Globalement, les Lillois auront nettement manqué de créativité. Souvent privés de ballon par des Marseillais conservateurs, les hommes de Bruno Genesio se sont heurtés à la maîtrise technique des milieux adverses. Cela se reflète dans les statistiques : 60 % de possession pour l’Olympique de Marseille contre 40 % pour le LOSC. Dominés dans l’ensemble, les Dogues ont peiné à créer du liant dans leurs offensives, privilégiant davantage la temporisation, ce qui a permis au bloc marseillais de se replacer. Alors, manquait-il un peu de folie pour véritablement animer cette rencontre ?
Loic Cousin/Icon Sport
Bien que les offensifs n’aient pas excellé dans leur domaine, ils se sont distingués dans le jeu sans ballon face à des Marseillais peinant à ressortir proprement. La tactique de Bruno Genesio était claire : effectuer un pressing haut pour gêner la relance phocéenne. Une consigne parfaitement appliquée par ses joueurs, notamment par Benjamin André, très précieux, avec 9 ballons récupérés. Du début à la fin, les Dogues n’auront jamais cessé d’harceler les défenseurs adverses, et cela finira par payer à la 74ᵉ minute : à la suite d’un pressing collectif, Geronimo Rulli se troue complètement, et Fernandez-Pardo n’a plus qu’à glisser la balle dans le but vide.
Thomas ASSIOUI
Crédits photo : Philippe Lecoeur/FEP/Icon Sport