OnzeMondial
·7 Juli 2025
L'OL pillé au bénéfice de Botafogo, lourde suspicion avant la DNCG

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·7 Juli 2025
Tandis que les nouveaux dirigeants ont quelques jours pour régler la situation très complexe de l'OL, de lourdes suspicions planent désormais autour de la gestion de John Textor...
Ce jeudi, l’OL joue son avenir devant la DNCG fédérale, après une rétrogradation administrative en Ligue 2 décidée le 24 juin. En coulisses, Michele Kang, nouvelle présidente du club, et Michael Gerlinger, directeur général, tentent une opération de sauvetage depuis Paris. Leur mission : convaincre les instances d’un redressement crédible, structuré et durable pour maintenir le club en Ligue 1.
Comme le résume l'Equipe, l’OL doit sécuriser une injection de 100 millions d’euros de trésorerie. Kang, peu disposée à investir massivement, mise sur la rationalisation des ressources existantes au sein du groupe Eagle Football. Le fonds ARES, déjà impliqué lors de l’achat du club (425 M€), devrait lui garantir la solidité financière requise, sans nécessairement mobiliser immédiatement les fonds.
En parallèle, Lyon accélère la vente de joueurs pour générer du cash. Après le transfert de Rayan Cherki à Manchester City (42,5 M€), c’est Lucas Perri qui devrait suivre, probablement en Premier League, pour 23 M€. Cette manœuvre vise à convaincre la DNCG que l’OL peut rétablir un équilibre financier viable à court terme.
Mais ces mesures défensives interviennent dans un contexte de suspicion croissante. En interne comme en externe, la question d’un pillage organisé des ressources de l’OL au profit du club brésilien Botafogo — également détenu par Eagle Football — prend de l’ampleur. La gestion passée laisse apparaître des anomalies troublantes : l’OL aurait assumé les droits économiques (91,7 M€) de trois joueurs de Botafogo (Igor Jesus, Jair, Luiz Henrique), sans retour sportif ni financier.
Pire encore, l’utilisation de procédés comme l’affacturage aurait permis de gonfler artificiellement les flux, faussant les comptes. Autre élément suspect : l’OL aurait salarié 54 joueurs cette saison, alors que son effectif professionnel n’a jamais excédé la trentaine. Ce gonflement apparent de la masse salariale questionne, à quelques jours du verdict de la DNCG.
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