Le Journal du Real
·6 Juli 2025
Les préceptes prodigués par Xabi Alonso sont assimilés à une vitesse record

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·6 Juli 2025
Il y a dans ce Real Madrid version Xabi Alonso une forme d’évidence qui frappe les observateurs. En quelques semaines, les Merengues ont assimilé un style de jeu aussi fluide qu’intense, fait de mouvement coordonné et de décisions justes. Plus qu’un système, c’est une culture commune qui s’est installée, une idée partagée : jouer juste, jouer ensemble, jouer pour dominer, estime MARCA.
Dès sa prise de fonction, l’ancien milieu de terrain du Real Madrid (236 matchs, 6 buts, 31 passes décisives) avait confié : « Nous voulons que les supporters soient fiers, qu’ils ressentent des émotions. » Si nous y parvenons, nous deviendrons « inarrêtables ».
Et depuis, chaque match du Real Madrid est devenu une démonstration d’intelligence collective. Xabi Alonso met en place un schéma, ajuste ses lignes, et les joueurs l’appliquent avec une précision déconcertante.
Aurélien Tchouaméni, véritable métronome du milieu de terrain, résume bien l’atmosphère ambiante : « Grâce à l’intelligence du groupe, on s’adapte dès que Xabi nous le demande ». Si l’ancien milieu du Bayern Munich (117 matchs, 9 buts, 12 passes décisives) a su imposer ses idées, il a surtout su convaincre ses joueurs. Chaque membre du vestiaire semble impliqué dans un projet plus grand que lui. Une alchimie rare.
La victoire contre le Borussia Dortmund a une nouvelle fois mis en lumière cette capacité unique à s’adapter sans perdre en maîtrise. L’un des grands principes des équipes de Xabi Alonso est de maintenir une structure compacte tant en défense qu’au milieu de terrain. En phase défensive, les Madrilènes ont évolué à cinq derrières, avec Trent venant s’intégrer dans la charnière Rudiger-Huijsen, tandis que Valverde descendait d’un cran pour neutraliser Adeyemi.
Un ballet tactique orchestré au millimètre, où chacun occupe l’espace au bon moment, sans jamais compromettre la structure globale. Une équipe qui mute sans se désorganiser, voilà le pari réussi jusque-là par Xabi Alonso.
Djamel Bennacer