Les nouvelles punchlines de Tebas au Barça et au Real Madrid | OneFootball

Javier Tebas, le président de la Liga, était à nouveau en grande forme et a massacré le Real Madrid et le FC Barcelone.

Ce n'est un secret pour personne, Javier Tebas est un fan de punchlines. Dans des propos rapportés par Marca, le président de la Liga a une nouvelle fois tancé le Real Madrid et Florentino Pérez : "Je me réfère aux données objectives. Je suis un supporter du Real Madrid en hibernation. Il y a une conspiration mondiale. Tout le monde est contre Madrid, contre ses projets. Je ne sais plus si les arbitres sont biaisés contre Madrid ou s'ils sont biaisés pour que d'autres clubs gagnent. Ils ne révisent plus les erreurs dans les matchs du Real, ils révisent ceux du Rayo contre le Barça, contre l'Atlético, contre les autres... Il est important d'analyser pourquoi je dis qu'ils pleurent. Florentino a été membre du Conseil d'Administration de la Fédération jusqu'au 23 novembre et il n'a rien dit. Le discours du Real Madrid n'est pas valable pour moi maintenant, car il n'a rien dit. Nous avons fait une Assemblée et Madrid n'était pas avec la majorité des clubs."

Il a ensuite poursuivi : "Pour moi, c'est pleurer parce que s'ils gagnent, c'est parce qu'ils ont gagné contre toutes les forces du bien et du mal et s'ils perdent, c'est parce qu'il y a une conspiration. Je commence à avoir honte de ce que j'ai vécu en tant que supporter du Real Madrid. Madrid n'a jamais été un club qui pleure. Hier, les joueurs pleuraient. Derrière la bannière. Est-ce qu'ils se tenaient là parce qu'ils le pensaient ? Valverde a dit ce qu'il pensait et quelques heures plus tard, il a dû changer son tweet. Ils essaient de faire adhérer tout le monde à une théorie du complot qui n'existe pas. Il faut reconnaître que Madrid et ses communicants sont très bons. Les gens le disent sur YouTube, dans certains médias... et à la fin, la nouvelle éclate. Au début, elle est fausse, manipulée... Ils font ça très bien."

Tebas a "honte" du Real et ne veut pas qu'Olmo finisse la Liga !

C'est ensuite le Barça qui en a pris pour son grade, notamment au niveau du feuilleton Dani Olmo : "Le Barça doit toujours être occupé et préoccupé par la situation économique. Le Barça sort de terribles pertes de l'ère COVID et il doit se relever. Et puis avec des opérations comme Barça Estudios, ça ne s'est pas bien passé. Il doit être inquiet et occupé. J'imagine que le Real Madrid est aussi préoccupé par la question du stade, le Bétis, Séville, Valence avec le nouveau stade...Quand j'ai dit que j'espérais (pour inscrire Dani Olmo), c'est parce que j'espérais que le Barça résoudrait ses problèmes. Il y a eu quatre mois depuis août pour que le Barça trouve des solutions. Il y avait du temps et une manière de travailler, ils voulaient résoudre le problème rapidement et en trois jours. Le 3 janvier, après les garanties que nous avions demandées, parce que l'entreprise ne semblait pas très solvable, l'argent est arrivé et il est allé au CSD et en 24 heures, ils ont résolu le problème. Et ils lui ont donné une mesure conservatoire, en remettant en question certaines choses. Olmo a signé ses accords en sachant qu'en décembre, il pourrait ne pas être inscrit. Je savais qu'il était conscient que cela pouvait lui arriver. Olmo ne doit pas terminer la Liga avec le Barça, nous avons fait une déclaration très claire."

Le dirigeant espagnol s'est ensuite prononcé sur l'affaire Negreira : "La corruption sportive est du domaine pénal et il n'y a pas de prescription dans ce domaine. Cela ne veut pas dire qu'il y a eu achat d'arbitres, nous pensons que l'argent qu'il a reçu avait pour but d'influencer les promotions et les relégations et c'est de la corruption sportive. Cela n'est pas prescrit. Ensuite, il y a le domaine sportif. Lorsque les faits ont été découverts, trois ans s'étaient déjà écoulés et le délai de prescription était expiré dans le domaine sportif. Si nous pouvions, bien sûr, nous le ferions, avec les sanctions correspondantes. S'il n'y avait pas eu de prescription, Barcelone aurait été relégué, c'est ce que j'ai dit" a-t-il lâché avant de conclure cash sur la Super League et la possibilité d'une Liga sans le Real et le Barça : "C'est impossible, c'est comme les jeunes, l'histoire que tout le monde est contre Madrid. C'est impossible, c'est comme Madrid sans la Puerta de Alcalá. Cela ne correspond pas à la législation européenne ni à la législation du pays. Le modèle européen du sport est basé sur les ligues nationales. Ni l'Europe ni personne d'autre ne le permettra, mais il y aura quelqu'un qui y croira. L'oligarchie est le lieu où règnent les riches, ceux qui ont le plus d'argent. Où que Florentino soit derrière elle, il est tenace et dur. Un projet audiovisuel très important est gratuit un jour, un autre jour c'est une plateforme cachée dont personne ne sait de quelle couleur elle est. Pensez-vous qu'une industrie aussi importante qui génère autant d'emplois puisse parler de choses comme ça ?"

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