Le Journal du Real
·28 Juni 2025
Les grands gagnants de l’arrivée de Xabi Alonso

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·28 Juni 2025
À l’occasion de la phase de groupes de la Coupe du Monde des clubs 2025, marquée par trois victoires, sept buts marqués et seulement deux encaissés, Xabi Alonso a fait émerger de nouveaux visages, transformant contraintes en opportunités.
Placé dans un rôle plus axial face à Pachuca, Arda Güler a impressionné par sa justesse et sa maturité. Selon Marca, placé au cœur du jeu, le Turc a troqué ses fulgurances habituelles pour un registre plus posé, devenant une véritable rampe de lancement aux côtés de Valverde et Tchouaméni. « Il a le contrôle et sait rester proche des centraux », a salué Xabi en conférence de presse. Dean Huijsen, tout juste intégré à l’équipe première, a fait preuve d’un calme étonnant pour son âge. Précis à la relance, solide dans les duels, il a su incarner la sérénité dans une défense remodelée.
À ses côtés, Aurélien Tchouaméni a démontré une polyvalence précieuse. Repositionné en défense centrale après l’expulsion d’Asencio, le Français s’est imposé comme un rouage essentiel du schéma en 3-5-2 de Xabi, combinant rigueur et anticipation.
En l’absence de Mbappé et Endrick, Gonzalo García a saisi sa chance avec brio. Titulaire lors des trois matchs de groupes, il s’est illustré par son implication dans trois des sept buts madrilènes. Plus que ses statistiques, c’est son intelligence de jeu et son abnégation qui ont marqué les observateurs. Le jeune attaquant s’est mué en joker crédible, et sa présence dans le groupe professionnel pourrait bien se prolonger au-delà du tournoi.
Loin des projecteurs, Fran García a convaincu par la constance de ses performances. Utilisé comme piston gauche, il a su répondre aux exigences du système : couverture défensive, courses répétées et lecture du jeu. Face à Salzbourg, il a encore livré une copie sérieuse, profitant de l’absence de Mendy pour s’installer dans un rôle qu’il convoite durablement.
Sous la houlette de Xabi Alonso, le Real Madrid semble ouvrir un nouveau cycle, dans lequel la hiérarchie est dictée par la performance plus que par le statut. Un vent de fraîcheur souffle sur la Maison Blanche, et certains jeunes talents sont bien décidés à y rester.
Manon Laféac