Les bons choix (vains) de Jean-Louis Gasset | OneFootball

Depuis son retour, Jean-Louis Gasset a pris l’habitude de proposer, tactiquement, bien plus que son prédécesseur. Pour l’heure, il n’obtient guère plus de résultats, en dépit d’un contenu bien plus consistant et intéressant. Ce fut encore le cas à Lyon, en dépit de la défaite.

Lui qui se refusait à sanctionner lui-même Téji Savanier, finalement bien dans le groupe bien que dépourvu du brassard, a aligné le meneur de jeu à un poste inattendu, sur l’aile gauche. En meneur excentré, Téji Savanier n’a pas brillé, mais il s’est montré bien plus utile que ces dernières semaines. L’axe laissé à Rabby Nzingoula, bien plus travailleur, n’a pas tant souffert face à l’OL et c’était peut-être là l’objectif de cette innovation tactique. Objectif atteint.

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Joris Chotard suspendu, Téji Savanier exilé, il fallait bien trouver un troisième homme pour accompagner Jordan Ferri, capitaine d’un soir, et Rabby Nzingoula. Déjà entrevu à ce poste, c’est Bećir Omeragić qui était choisi en tant que sentinelle. Inspiré, solide et consciencieux tactiquement, le Suisse a livré un gros match dans l’entrejeu où il pourrait devenir plus qu’une solution de repli avec le retour prochain de Kiki Kouyaté en défense centrale. C’est malgré tout là qu’il a fini la rencontre, après la blessure de Nikola Maksimović, et où il a montré tout autant d’aisance.

Peu inspiré dans ses changements, on soulignera bien évidemment que son banc de touche ne recèle pas de forces vives très vivaces, alors que la sortie de Teji Savanier – suppléé par Stefan Dzodić – semblait planifiée. Mais les entrées de Wahbi Khazri ou de Théo Sainte-Luce, sur qui nous pouvons fonder plus d’espoirs, n’ont pas influé le sort de la rencontre, alors que Khalil Fayad s’est révélé en héros malheureux de la soirée.

De par ces aspects, le MHSC compte dans sa manche un atout qui pourrait s’avérer primordial dans cette course au maintien, avec Jean-Louis Gasset. Capable de proposer des innovations tactiques, à même de grandement perturber une équipe vouée au podium en L1, le coach Pailladin lui-même est encore une raison d’y croire. Si tant que certains de ses cadres se réveillent et que d’autres ne se rendorment pas