Le gros dérapage homophobe d'une joueuse de Fleury, internationale U23 | OneFootball

Le football féminin est secoué par une grosse polémique ces dernières heures avec les propos homophobe d'une joueuse d'Arkéma Première Ligue.

Le football féminin est secoué par un véritable scandale après les déclarations polémiques d'Aïrine Fontaine, joueuse du FC Fleury 91 et internationale U23. Dans une interview accordée à Holy Production, un média chrétien, la milieu de terrain de 20 ans a tenu des propos ouvertement homophobes : « Comme la Bible le dit, l'homosexualité est un péché. J'encourage ces personnes à se battre et essayer de sortir de ça et surtout à ne pas culpabiliser. »

L'homosexualité associée à un pêché

Rapidement relayé sur les réseaux sociaux, notamment par le compte X de Première Ligue Reporter, spécialisé dans le football féminin, cet extrait a provoqué une vague d'indignation. La joueuse a tenté de faire marche arrière en contactant le journaliste pour demander la suppression de l'extrait, affirmant qu'elle s'était « mal exprimée » et qu'elle était désormais victime d'un « harcèlement ».

Dans son entretien, Fontaine a poursuivi son argumentation en affirmant : « C'est sûr que quand on est dans le péché, quand on fait quelque chose de mal, on culpabilise. On a tendance à s'éloigner du bien, à se mettre dans un gouffre, et l'objectif est de sortir de cette zone. » Elle a ajouté que « Dieu aime toujours ces personnes » et qu'il faut « réagir avec le cœur et pas avec la tête. »

Le club de Fleury a réagi

Face à l'ampleur de la polémique, la Fédération Française de Football (FFF) a publié un communiqué clair : « Nous condamnons fermement les propos inappropriés d'Aïrine Fontaine. Ils vont à l'encontre totale des valeurs de respect et d'inclusion que nous défendons. » Quant au FC Fleury, il a réagi dans les colonnes de Foot National. « Nous laissons notre organisme de tutelle, à savoir la Fédération française de football (FFF) et sa commission d'éthique, travailler sur le sujet. Tout ce qui tend à diviser, exclure et catégoriser doit être interdit. En conséquence les signes ou propos religieux ostentatoires doivent en être exclus », explique notamment le club francilien.

La joueuse a mis son compte Instagram en privé et prévu de s'exprimer pour « clarifier et rectifier ses propos ». Mais pour de nombreux observateurs, le mal est fait. « Ce ne sont pas des propos normaux, elle a été très mal conseillée », confie un agent spécialisé dans le football féminin. « J'espère que ça ne la suivra pas toute sa carrière, mais elle doit comprendre pourquoi ce qu'elle a dit est inacceptable. » Au sein du football féminin, où l'inclusivité et la tolérance sont des valeurs fondamentales, ces déclarations risquent de peser lourd sur l'avenir sportif de Fontaine. Des sanctions pourraient être envisagées, tant en club qu'en sélection, pour des propos répréhensibles par la loi.

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