Le bilan 2024-2025 des joueurs du RC Lens : Neil El Aynaoui | OneFootball

L’exercice 2024-2025 terminé, Lensois.com vous propose de revenir sur la saison de chacun des joueurs du RC Lens. Après les prêtés, on poursuit avec les joueurs présents dans l’effectif du Racing cette saison. On continue la série avec Neil El Aynaoui.

Le nouveau patron ! Parti, puis recalé à la visite médicale de l’AS Monaco, Neil El Aynaoui est finalement resté Lensois pour cet exercice 2024-2025. Blessé la saison dernière, le Franco-Marocain a pris le temps de revenir. Au début, sur la pointe des pieds, avec des minutes grattées par-ci, par-là. Ensuite, il est redevenu titulaire. Enfin, il est monté en puissance pour redevenir indiscutable et même prendre le brassard de capitaine à quelques occasions.

Plus de responsabilités

Blessé au genou lors du déplacement à Marseille la saison dernière, Neil El Aynaoui a manqué les trois premières journées de championnat. Il est redevenu un footballeur contre Lyon, le 15 septembre. Mais le corps n’était pas encore totalement prêt, et une blessure musculaire l’a éloigné quatre matchs. Puis, il a joué sept rencontres consécutives. Une nouvelle blessure à l’ischio début janvier lui fait rater deux matchs. Et enfin, une deuxième partie de saison en boulet de canon. De la J18 à la J34, il ne rate que la réception de Reims à cause d’une suspension. Sinon, c’est 16 matchs pour 1 303 minutes sur les terrains. À cela, il faut ajouter sept buts et une passe décisive. Au total, cette saison, NEA a joué 1 722 minutes, a marqué huit buts et a délivré un caviar.

Au-delà des statistiques, Neil El Aynaoui a franchi un cap dans le vestiaire. Will Still confessait l’avoir intégré “au conseil des leaders”. De plus, le joueur de 23 ans a pris plus de poids – au sens figuré – et de responsabilités dans le vestiaire. S’il tapait régulièrement les coups de pied arrêtés, il est devenu tireur numéro 1 pour les penaltys à la suite du départ de Przemyslaw Frankowski. Et, lorsque Jonathan Gradit et Florian Sotoca n’étaient pas sur le terrain, c’est lui qui prenait le brassard. Il est entré dans une autre dimension.

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