Olympique-et-Lyonnais
·1 Juli 2025
La Ligue 2, encore un mirage pour les supporters de l’OL

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·1 Juli 2025
Entre la bataille menée contre John Textor, un mercato qui se retrouve en stand-by, un appel devant la DNCG qui l’est tout autant puisque la notification des motivations et de la sanction n’est toujours pas arrivée sur le bureau des dirigeants, l’OL vient une fin de mois de juin incandescente. Il va falloir plusieurs semaines pour que tout rentre dans l’ordre. Et encore, rien n’est moins sûr, car à l’heure actuelle, la formation rhodanienne est une équipe de Ligue 2. Comme l’a rappelé le capo des Bad Gones samedi, "l’OL a beau être dans le calendrier de la Ligue 1, la réalité reste qu’on est en Ligue 2 depuis mardi !". Une façon de rappeler la triste réalité vécue par le club depuis maintenant cinq jours et ce coup de froid de la DNCG.
La mise en retrait de Textor suivi de l’appel devant la commission du gendarme financier pourrait changer bien des choses, mais au 29 juin 2025, l’OL est censé attaquer sa saison le week-end du 8 août avec un déplacement à Amiens. Une situation que n’imagine pas Maxime, présent au rassemblement devant le Parc OL. "Ce serait une catastrophe sans nom. Avoir construit autant pour se retrouver dans une situation quasi similaire à Bordeaux, j’avoue que je ne l’imaginais pas. Mais je ne nous vois pas descendre. Ares va sonner la fin de la récréation, même s’il va falloir se préparer à une sacrée récession s’ils prennent la main".
Comme ce supporter, avant tout abonné en tribune latérale, l’environnement lyonnais n’est pas préparé à vivre une première descendue depuis le retour dans l’élite en 1989. "Je suis encore dans le déni", avoue Frédéric. Ils sont beaucoup à l’être, mais aussi beaucoup à espérer que le départ de John Textor inversera la tendance. Dans un sondage réalisé par Olympique-et-Lyonnais sur X, 71,6% des 3000 votants voient l’OL encore évoluer dans l’élite la saison prochaine et donc en Ligue Europa par le même coup. Mais avec quelle équipe ? C’est bien toute la question qui tracasse les supporters.
Si le duo Kang - Gerlinger arrive à convaincre la DNCG, il faudra malgré tout vendre encore quelques joueurs à forte valeur marchande. C’est le message qui a été fourni en interne et dans la cure d’austérité qui se profile, difficile de se projeter. "Quand on lit les rumeurs actuelles, ça ne sent quand même pas bon pour la suite. On a déjà perdu Lacazette, Cherki, Tagliaifico très certainement. Ce sont trois cadres qu’il faut remplacer, mais avec quels moyens ?, poursuit Frédéric, venu de Colombier-Saugnieu. Si en plus, on perd des joueurs comme Matic ou Tolisso, c’est repoussé la Ligue 2 pour mieux descendre dans un an."
S’il reprend le contrôle à un moment ou un autre, Ares ne va pas remettre au pot pour renforcer l’effectif. Pourtant, si l’OL performe, la valeur s’accroit et c’est tout un cercle vertueux qui se met en place. Seulement, ce n’est pas vraiment la façon de penser du fonds d’investissement. Est-ce que le salut passera par Michele Kang ? Critiquée pour son choix de changer de nom et de logo à l’OL féminin, l’Américaine a tout de la sauveuse des garçons depuis lundi et son intronisation comme présidente. "Un sacré pied de nez, je dois avouer", en rigole Théo. Un sourire jaune, tant la situation reste précaire à l’OL.