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·20 Mei 2025
Karchaoui envoie des messages clair pour l’avenir !

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·20 Mei 2025
Ce vendredi, les équipes féminines du Paris Saint-Germain et l’Olympique Lyonnais s’affrontaient au Parc OL en finale du playoff de Première Ligue Arkéma 2024-2025. Après la défaite 3-0 (résumé vidéo Lyon/PSG), la latérale/milieu Sakina Karchaoui (29 ans) s’est exprimée en zone mixte. Elle a évoqué assez clairement la suite.
La finale s’est jouée sur l’efficacité ?
C’est toujours une déception de perdre une finale, mais elles méritent leur titre. Ils ont fini premières sur la saison régulière. Aujourd’hui, il faut se remettre en question sur beaucoup de choses. On a montré de belles choses, on a fait ce que le coach a demandé, on a pris du plaisir. C’était la clef. On a perdu, mais on va rebondir pour la suite.
Une page se tourne au PSG ?
Il y a eu des changements, il va peut-être y en avoir. Ce qu’on a proposé c’était beau, on a vu un collectif, des filles qui se battent les unes pour les autres. Il y a eu de la fierté, je suis fière du groupe et de l’équipe. J’espère que ça va continuer et on aura d’autres opportunités.
De la fierté, mais aussi des regrets ?
Non, je pense que chaque leçon est bonne à prendre. Il faut prendre le bon côté des choses. On a un entraîneur qui nous a expliqué qu’il fallait reprendre du plaisir, il a expliqué des choses à faire pour ce match. Cela a fonctionné, mais l’efficacité a fait la différence.
Qu’allez vous garder de cette saison ?
Toujours du positif, j’aime les filles, mon groupe, ce club. Il faut garder l’amour de ce club, aller gagner pour ce club. Je suis persuadée qu’avec certains changements, des détails, on peut faire de belles choses. Je suis fière de l’équipe, il faut qu’on continue.
Le brassard de capitaine, vous le portiez déjà de manière invisible ?
C’est vrai qu’on est plusieurs cadres. Je n’attends pas d’avoir un bout de tissue sur le bras pour montrer l’exemple, pour montrer l’envie et l’ambition d’aller gagner. Beaucoup de filles ici le méritent. Il faut savoir faire les choses logiquement aussi.
Tu demandes aux joueuses de rester en France pour le développement du football féminin ?
Bien sûr, je l’ai dit et je le répète. Je pense qu’il faut garder nos talents en France. Les instances font le nécessaire pour le développement. J’y crois fort. Je pense que je ne partirai pas sans gagner le championnat, donc on réitère ça la saison prochaine.
Que vous a apporté le changement de coach ?
J’ai continué, je suis footballeuse professionnelle. Je dois être un exemple. J’ai repris du plaisir, j’ai pu reposer le corps et le mental. C’étaient de belles semaines avec Paulo César, on a repris du plaisir. Voir des sourires, c’est important. Il faut encore des changements, on le sait.