Josuha Guilavogui : “On descend, tu vois des pères de famille, des mères de famille pleurer, s’effondrer dans les bras de leur époux ou leur épouse. Donc tu te dis que t’as échoué” | OneFootball

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·8 Juli 2025

Josuha Guilavogui : “On descend, tu vois des pères de famille, des mères de famille pleurer, s’effondrer dans les bras de leur époux ou leur épouse. Donc tu te dis que t’as échoué”

Gambar artikel:Josuha Guilavogui : “On descend, tu vois des pères de famille, des mères de famille pleurer, s’effondrer dans les bras de leur époux ou leur épouse. Donc tu te dis que t’as échoué”

Lors d’une interview pour le média foot Capté, Josuha Guilavogui, ancien joueur et capitaine des Girondins de Bordeaux en 2022, est revenu sur des faits marquants dans sa carrière. Il a notamment évoqué son pire souvenir foot, et c’est à Bordeaux.

“Le moment le plus dur de ma carrière ? Bordeaux ! Ça a été les quatre mois les plus difficiles de ma carrière. Je m’en rappelle… Personne ne me dit de partir de Wolfsbourg. Donc je suis à Wolfsbourg, je joue la Ligue des Champions, je suis dans une période de réflexion dans ma carrière parce que je ne suis plus capitaine. Je suis titulaire mais plus autant qu’avant donc je me dis que c’est le moment d’aller chercher un autre challenge. A cette époque-là j’ai Galatasaray, j’ai l’Arabie Saoudite aussi avec un très beau contrat, et j’ai Bordeaux. Je choisis Bordeaux parce que j’ai envie de revenir en France, Bordeaux est un club emblématique, la ville est superbe, il y a un nouveau stade et je sais qu’il peut y avoir un projet où je peux vraiment m’épanouir. En plus je décide de baisser mon salaire de manière assez conséquente pour gagner sur les années de contrat donc je joue le jeu de me mettre en danger. J’y croyais dur comme fer, mais quand tu mets autant d’efforts et qu’à la fin ça ne marche pas, c’est une grande, grande, grande désillusion. En plus il y avait beaucoup de problèmes. Quand j’arrive on me met beaucoup de responsabilités. Je me rappelle qu’après un match je me retrouve à parler avec les supporters, je pense que c’est après Montpellier. Ils sont énervés et moi je vais au feu devant eux donc c’était vraiment très compliqué. On descend, tu vois des pères de famille, des mères de famille pleurer, s’effondrer dans les bras de leur époux ou leur épouse. Donc tu te dis que t’as échoué et que t’as mis des personnes en danger donc réellement ça a été le moment le plus dur, et de très loin dans ma carrière. Ma famille ne me reconnaît pas et pourtant j’ai eu beaucoup de succès, j’ai aussi perdu beaucoup de matchs. Mais comme je l’ai dit, j’avais mis beaucoup d’espoirs dans ce projet-là. J’y croyais, j’y croyais, j’y croyais et à la fin on descend pour un point. J’ai eu cinq trophées et j’ai eu une descente, et cette descente-là m’a marqué la vie de footballeur et la vie d’homme à vie.”

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