Jean-Pierre Caillot (Reims) sur le piratage et l'IPTV : "Ce fléau peut remettre en question notre économie" | OneFootball

Président du Stade de Reims et membre du comité d'administration de la LFP, Jean-Pierre Caillot s'est positionné vent debout face à l'IPTV et au piratage.

C'est le nouveau grand combat de la Ligue de football professionnel (LFP). Réélus ce mardi 10 septembre, Vincent Labrune et le comité d'administration de la Ligue se positionnent vent debout face au piratage et l'IPTV. C'est ce qu'a d'emblée annoncer le président, prêt à combattre "sans peur sur tous les terrains" face à ce que Jean-Pierre Caillot qualifie de "fléau".

Objectif 1,5 millions

"À terme, ce fléau peut remettre en question notre économie, estime même le président du Stade de Reims auprès du quotidien L'Équipe. C'est insupportable. Aujourd'hui, des gens laissent entendre que le piratage est quelque chose de normal. (...) Les responsables de DAZN ont expliqué que leur premier match était diffusé gratuitement, mais il a quand même été piraté. C'est tellement rentré dans les moeurs. Il faut avoir des actions fortes", appelle le membre du comité.

Dans cette optique, le dirigeant champenois envisage de revoir les tarifs d'abonnement aux diffuseurs. "Lutter contre le piratage passe peut-être aussi par des grilles tarifaires plus attractives, même si les études montrent que le football français n'est pas plus cher que les autres. Mais à force de répéter que c'est trop cher et que ce n'est pas assez bon, cela déprécie le produit. Il faut positiver et remettre tout ça dans le sens de la marche", ajoute Caillot, qui souhaite "qu'on retrouve un public, que l'on évolue." Et pour cause : un bonus de 50 millions d'euros est promis aux clubs de Ligue 1 si DAZN atteint les 1,5 millions d'abonnés.

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