Hugo Guillemet (L’Equipe): Le MHSC ressemble à une famille qui ne se dit pas les choses. » | OneFootball

À l’occasion d’un édito pour le site L’Équipe, Hugo Guillemet, journaliste, avait déjà exprimé son point de vue après le licenciement de Michel Der Zakarian à la tête du MHSC. Consultant de L’Équipe du Soir, il est allé encore plus loin dans son analyse :

« Le MHSC n’est pas dans l’action mais dans la réaction. Laurent Nicollin l’a encore montré en disant que la succession de Michel Der Zakarian n’avait pas été anticipée. Lundi, il n’était pas au club… Il n’y a pas de stratégie à moyen terme. Quand un club cherche depuis trop longtemps des pompiers, ce n’est pas bon signe. Montpellier est un club familial et Nicollin a besoin de connaître personnellement les personnes qui travaillent avec lui. C’est bien mais cela a aussi des effets pervers.

Le MHSC ressemble aujourd’hui à une famille qui ne se dit pas vraiment les choses. Michel Mézy l’un des conseillers du Président, l’un des meilleurs amis de Louis Nicollin, ils ne peuvent pas se voir avec Jean-Louis Gasset… On a un directeur sportif, Bruno Carotti, présent depuis 15 ans et les résultats aujourd’hui ne sont pas suffisants. L’effectif n’est pas adapté à Ligue 1. Certes il y a un manque de moyens mais dans ce championnat, il y a au moins 5 clubs avec des moyens inférieurs au MHSC. Falaye Sacko, cela fait des années que c’est le latéral droit, il n’a pas le niveau de la Ligue 1. Il y a un problème de qualité. Ce fonctionnement, il est bien avec les gars du coin, mais ce club doit passer un cap et avoir de nouvelles idées. […] Montpellier, de par son fonctionnement, doit mieux travailler que les autres pour s’en sortir. Ce que réussit actuellement le Stade Brestois. Montpellier, au moment de son retour en Ligue 1, il y avait une idée, ils ont lancé des joueurs et ont su mettre en place une ossature qui ensuite a remporté le titre. Il y avait une ligne directrice, aujourd’hui, on ne comprend plus. »

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Hervé Penot, journaliste L’Équipe, était également présent le plateau et trouvait quelques circonstances atténuantes à cette situation : « Montpellier est un peu le dernier dinosaure. Tous les clubs se font racheter. Nicollin c’est un peu Astérix et Obélix. Le problème, c’est que tu ne peux pas de tromper sur les joueurs que tu prends dans cette configuration. Et un recrutement ne peut jamais être une réussite à 100%. Donc quand Nicollin prend un nouvel entraîneur, il va devoir prendre un proche pour ne pas dépenser beaucoup surtout quand tu en vires un juste avant et que tu dois lui donner de l’argent. Jean-Louis Gasset, il le connaît par cœur.»