Girondins : “Cette procédure, ce n'est pas d'identifier si Gérard Lopez est un bon président” | OneFootball

Le spécialiste de l’économie du football, David Gluzman, analyse dans le Talk sur WebGirondins la situation du plan de continuation proposé par Gérard Lopez. Il en vient à la conclusion qu’à l’heure actuelle, Gérard Lopez a fourni plus de garanties qu’Oliver Kahn. Voici ces explications.

Écoutez ses propos ou lisez-les :

À la veille de l’audience de Gérard Lopez devant le tribunal de Commerce de Bordeaux pour faire valider son plan de continuation, Oliver Kahn a déposé, ce lundi 26 mai, un plan de cession visant à concurrencer celui de Gérard Lopez. Le dossier de l'allemand a été retenu pour examen, ce qui change la donne, car Gérard Lopez n'est plus seul.

“Cette procédure n'est pas un juge de qualité”

David Gluzman dans le Talk sur WebGirondins : “Réfléchissons au but originel de la procédure de redressement judiciaire. Le but de cette procédure de redressement judiciaire, ce n'est pas d'identifier si Gérard Lopez est un bon président. Ce n'est pas un juge de qualité. Le seul but de cette procédure de redressement judiciaire est de s'assurer que les créanciers soient le mieux désintéressés. Et même si ça peut être risible ou étonnant dans le cadre où des créanciers chirographaires, ceux qui sont tout en bas, ne reçoivent que 10% de leurs créances. Et que Gérard Lopez, ou n'importe quel repreneur garantissent le mieux le maintien de l'emploi et la continuité de l'activité. Et c'est assez fou de se le dire, mais pour l'instant, de ce qu’on sait, entre Oliver Kahn et Gérard Lopez, c'est, j'ai même quasiment envie de vous dire, malheureusement, Gérard Lopez qui garantit mieux ce désintéressement des créanciers, et la continuité de l'activité.

Je ne suis pas du tout en train de vous dire que Gérard Lopez, est la meilleure solution au monde à la multipropriété, puisque c'est un destructeur de clubs. Lui, les galaxies de clubs, il les détruit au lieu de les monter. Pourtant c'est lui, à l'instant T, avec son plan, qui garantit le mieux la continuation de l'activité. Ça ne veut pas dire que, moi, personnellement, je ne suis pas peut-être pour une liquidation judiciaire et négocier un redémarrage en N3 ou en R1, ça veut juste dire que, dans l'esprit de la procédure du redressement judiciaire, à l'instant où l'on se parle, c'est le cas.”

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Réédition article du 31 mai 2025.