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·16 Januari 2025
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Ce mercredi soir, le Paris Saint-Germain s’est imposé 2-4 (résumé vidéo FC Espaly/PSG) contre le FC Espaly lors des 16es de finale de la Coupe de France 2024-2025 au Stade Marcel-Michelin. On vous présente les tops et les flops de cette victoire.
C’est bien maigre comme top dans un match comme celui-là. Il faut dire que les parisiens ont livré une piètre performance dans l’ensemble. Beaucoup d’erreurs, une absence quasi totale de prise de risque offensive et des mauvais choix offensifs et défensifs.
Au final, on ne retiendra que la qualification, car au football, on retient avant tout les victoires. Ce sont elles qui donnent de la confiance et qui permettent de continuer à rêver d’un titre. Paris se doit d’aller au bout, le tableau s’est éclairci.
On regrette souvent en Ligue 1 le jeu de l’adversaire. Paris piétine ses adversaires et sur un match, Espaly n’a pas à rougir face aux autres adversaires que les parisiens ont eus sur leur route. Évidemment, la différence de niveau est conséquente, mais faire déjouer le PSG à ce niveau-là mérite d’être félicité.
Le premier symbole, c’est la titularisation de Tenas. Le gardien parisien (3e dans la hierarchie) a montré toutes ses limites. Il fallait peut-être miser sur Safonov, davantage prêt pour des matchs de haut niveau.
Tape a fait un bon match, Zague beaucoup moins. Au milieu, l’association Ruiz avec Neves et Zaïre-Emery n’a pas fonctionné. Vitinha est le liant de ce milieu et son absence change fondamentalement trop de paramètres (Ruiz plus bas etc…). Mayulu est très bon, mais n’a le coffre que pour jouer une mi-temps tout au plus, il doit encore s’aguerrir.
En attaque, Doué a montré qu’il était meilleur à gauche qu’à droite. Ramos a prouvé qu’il n’était pas le sauveur, encore moins quand ses coéquipiers jouent en retrait plutôt que de tenter de le trouver. Luis Enrique a surtout fait trop de changements et ce n’est pas une excuse à la bouillie entrevue, juste un constat implacable. Le 11 titulaire évolue à un bon niveau, certains joueurs remplaçants habituellement n’ont rien à faire à Paris.
Faire tourner la balle entre Tape, l’ailier, puis Hernandez, un milieu, puis Tape de nouveau, c’est mignon, mais cela ne fait pas gagner un match. Les joueurs doivent arrêter d’avoir peur de mal faire. Il faut jouer de l’avant, créer du déséquilibre dans la maitrise. Quel est le joueur qui fait des différences par la passe ? Aucun ou presque.
Quel joueur percute ? Il est important de regarder en face les lacunes globales de cet effectif. Parce que si certains joueurs sont assez fort pour être capable de faire des différences dans ces domaines, on sent qu’il y a trop de calculs et une envie de ne pas faire d’erreurs.