« Faire mieux en Ligue des Champions, c’est aller en finale. C’est un challenge très relevé », Grégory Cojean | OneFootball

À quelques semaines du début de la saison 2025-2026, Grégory Cojean a affiché avec clarté les ambitions du HBC Nantes. Deux fois vice-champion sur les deux dernières saisons, le technicien des Violets ne se cache plus : « Aujourd’hui nous sommes en haut du classement, nous avons des ambitions toujours plus grandes. Cela fait déjà un petit moment que nous essayons d’aller jouer le titre. »

Si la progression est linéaire depuis plusieurs saisons, l’étape suivante est évidente pour le coach nantais : « En terminant deux fois deuxième en deux années consécutives, nous savons que l’objectif d’après est d’aller chercher le titre. C’est un objectif tout à fait logique par rapport à notre histoire et les moyens que nous y mettons. » Mais il garde la tête froide : « Après, nous ne sommes pas les seuls à le vouloir. »

Un calendrier de fer à gérer

Avec 54 matchs disputés la saison passée, dont une campagne de Ligue des Champions exigeante, l’entraîneur met l’accent sur la gestion : « La difficulté n’est pas de jouer le Championnat ou la Ligue des Champions, mais bien de jouer les deux compétitions. »

Cojean ne se contente pas de dresser un simple bilan comptable. Il insiste sur la complexité de la saison : « C’est compliqué de réaliser un bilan de la saison car il y a 54 matchs à étudier. Ce que nous devons analyser, ce sont des enchaînements de matchs, de périodes, et notre capacité à vivre tout cela. »

« Cela nécessite une gestion des physiques, une gestion des blessures, une gestion de joueurs qui jouent 70 matchs par saison. » Une réalité que le staff du « H » connaît bien et qui réclame une rigueur de tous les instants.

Des titres dans le viseur

Malgré la difficulté, les objectifs sont clairs : « Nous avons tous l’ambition de faire mieux même si cela sera très difficile. Nous avons surtout l’ambition de gagner des titres, c’est le plus important. »

Une élimination prématurée en Coupe de France l’an passé a laissé un goût d’inachevé : « Nous nous sommes aperçus que nous aimions bien cette Coupe et que c’était toujours sympa d’aller soulever ce trophée à Bercy. »

Quant à la scène européenne, Cojean sait que les obstacles seront nombreux, mais il n’en est que plus motivé : « En Ligue des Champions, l’opposition sera tout aussi relevée que la saison passée, mais c’est pour cela que nous aimons la jouer, car elle est excitante et qualitative. »

« Faire mieux en Ligue des Champions, c’est aller en finale. C’est un challenge très relevé. »