Christophe Dugarry : “On revient toujours sur la même chose… Je te jure je suis écœuré. Après, je suis traumatisé sur ce qui se passe à Bordeaux” | OneFootball

“On revient toujours sur la même chose… Je te jure je suis écœuré. Après, je suis traumatisé sur ce qui se passe à Bordeaux. Mais même à Nice, je suis désolé mais encore une fois l’autre guignol a racheté le club il y a quelques années, est venu dans les tribunes en expliquant qu’il ne venait pas à Nice parce que le niveau était trop faible. Mais mec, on ne t’a rien demandé ! T’es venu racheter le club… Je pense aux supporters qui vont au stade, je pense à l’entraîneur Haise pour qui ce n’est pas facile. Les joueurs se sont battus alors qu’ils ont fait une épopée européenne qui était compliquée, où ils ont été ridicules. Ils se sont accrochés pour à la fin… Ce que je veux dire c’est que j’ai l’impression que tous les acteurs se battent et que t’as des mecs en haut… Le club est une marionnette et ça me rend fou en définitive. Ils ne sont pas tous pareil attention. Quand tu vois McCourt à Marseille, il joue son rôle d’actionnaire merveilleusement bien. Je pense à celui de Saint-Etienne aussi, même s’ils sont descendus. Je pense que c’est un actionnaire plutôt solide. Il n’y a pas que des tocards. Je pense que ce n’est pas un tocard autant que les autres, après il a des choses à prouver. Mais je pense que c’est un vrai passionné de football pour le coup. J’en ai marre de voir tous ces types qui jouent avec les joueurs qui se défoncent, avec les supporters qui mettent de l’argent pour payer des abonnements, pour acheter des maillots etc… Il y a des mecs au-dessus qui n’en ont rien à foutre. On ne sait pas où va l’argent. T’es une marionnette et tu ne sais pas comment ça va repartir. Les acteurs se battent au quotidien et cette place en Coupe d’Europe, ils l’ont mérité. Ils vont y aller, essayer de se battre avec les moyens qu’ils auront. Peut-être pas grand chose mais je pense qu’ils méritent notre soutien. Après, qu’on défonce les dirigeants qui ne font pas leur boulot, qui ne sont pas à la hauteur, les actionnaires qui ne jouent pas leur rôle d’actionnaire, juste venus pour s’acheter une danseuse et la mariée qui est belle. Des fois, la mariée est moins belle. Puis il faut y aller, il faut mettre la main à la poche, il faut être compétent, amener de la compétence, de la créativité, des idées dans un club de football. Ce n’est pas que de l’argent. Là tu as juste des mecs qui rachètent un club, Manchester, Botafogo, Crystal Palace, la Formule Un… Les mecs se servent, se sucrent, nous prennent pour des nazes… Ça me rend fou tous ces gens.”

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