C'est la guerre totale à l'Inter Milan, un énorme ménage en vue cet été ? | OneFootball

Le groupe nerazzurro est en train de se dissoudre complètement, laissant apparaître au grand jour des conflits internes. Les dirigeants ont du pain sur la planche.

Cela fait un mois qu’à Milan, rien ne va plus. Depuis son historique défaite cinq buts à zéro contre le PSG de Luis Enrique en finale de la Ligue des champions, les esprits sont comme abattus. À l’image d’un Lautaro Martinez qui s’est mis en mode veille lors de la Coupe du monde des clubs, le collectif italien ne tient qu’à un fil. Son élimination aux États-Unis lundi soir contre Fluminense est bien évidemment une mauvaise nouvelle pour les finances, mais après coup, les dirigeants se rendent compte que cet évènement devait avoir lieu pour mieux repartir.

Simone Inzaghi est parti à Al-Hilal et plusieurs conflits naissent de manière assez sérieuse, mettant la pagaille dans le vestiaire.

La guerre est déclarée

Ces derniers jours, la presse italienne mitraille le sujet. Lautaro Martinez a délibérément visé son coéquipier Hakan Calhanoglu en disant : « Celui qui ne veut pas être ici (à l’Inter Milan) doit partir. Ceux qui veulent se battre et rester ici, restez, ceux qui ne veulent pas, alors partez, s’il vous plaît. J’ai vu beaucoup de choses que je n’aimais pas, en tant que capitaine, je les dis », lâche le numéro dix après l’élimination en huitième de finale du Mondial. Du côté de l’ancien joueur de l’AC Milan, la réponse est tout aussi froide : « Des paroles qui divisent et non qui unissent. L’histoire retiendra ceux qui sont restés debout, pas ceux qui ont élevé la voix. L’avenir ? On verra. Je n’ai jamais dit que je n’étais pas heureux ici, je n’ai jamais trahi ce maillot », déclare-t-il sur Instagram.

Plusieurs avis semblent être tranchés, comme celui de Marcus Thuram, qui a liké la publication d’Hakan Calhanoglu. La direction tente d’éteindre le feu selon la Gazzetta dello Sport, qui rapporte également qu’une réunion a eu lieu avant le retour du groupe en Italie. Le président Marotta dirige les opérations et les mots de Lautaro Martinez seraient venus éclairer ce dernier. Plusieurs départs sont à prévoir, sachant que Denzel Dumfries, Yann Bisseck et Davide Frattesi seraient mécontents de leur capitaine argentin.

L’Inter doit rebâtir, et les cadres comme Nicolò Barella ou Francesco Acerbi peuvent aider dans une situation devenant très tendue en interne.

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