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·21 Juni 2025
CDM des clubs - L'échange émouvant entre trois Parisiens et le coach de Botafogo

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Malgré la défaite face à Botafogo, certains Parisiens ont retrouvé le sourire en croisant leur ancien formateur, Renato Paiva. Des retrouvailles pleines d’émotions entre le coach portugais et ses anciens protégés.
Malgré la défaite du PSG contre Botafogo (0-1) vendredi en Coupe du Monde des clubs, certains Parisiens ont trouvé une raison de sourire. Willian Pacho, João Neves et Gonçalo Ramos ont croisé un visage familier en la personne de Renato Paiva, aujourd’hui à la tête du club brésilien. Le technicien portugais a eu l’occasion de retrouver ces joueurs qu’il a formés dans le passé, notamment à Benfica et lors de son passage en Équateur. Des retrouvailles riches en émotions pour un coach qui a vu grandir ces talents et qui a pu mesurer, le temps d’un match, le chemin parcouru.
Renato Paiva est arrivé à Benfica en 2004. C’est là qu’il a eu l’occasion de suivre de près l’évolution de João Neves et Gonçalo Ramos, qu’il a dirigés chez les jeunes. En 2020, il décide de changer d’air et s’envole pour l’Équateur, où il prend en main l’Independiente del Valle. C’est là-bas qu’il croise le chemin d’un jeune défenseur prometteur, Willian Pacho.
Renato Paiva s’est exprimé au micro de Globo sur ses retrouvailles avec ses anciens protégés : "Ils n’ont pas besoin de me remercier. S’ils en sont là, c’est avant tout grâce à eux [...] Ils étaient frustrés par la défaite, mais j’ai senti un peu de bonheur à travers leurs étreintes et leurs paroles. Gonçalo m’a dit : 'Monsieur, je déteste perdre, mais si je dois perdre, alors autant que ce soit contre vous. Je suis très heureux pour vous, car vous méritez vraiment ce qui vous arrive'", a-t-il déclaré.
Le tacticien portugais confie que le défenseur équatorien était particulièrement ému lors des retrouvailles : "Il m’a dit : 'J’ai beaucoup rêvé d’être footballeur professionnel, d’atteindre des sommets, mais si vous m’aviez dit que j’y arriverais si vite, je ne l’aurais pas cru. Vous êtes celui qui m’a ouvert les portes pour mes débuts professionnels.' [...] C’est pour ces moments que le travail d’un entraîneur de football vaut la peine."