Bordeaux : les primes et clauses qui ont conduit à l'effondrement financier révélées ! | OneFootball

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·20 Oktober 2024

Bordeaux : les primes et clauses qui ont conduit à l'effondrement financier révélées !

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On savait que la gestion du club girondin était catastrophique, mais de récentes révélations font encore plus froid dans le dos.

Ce dimanche, le quotidien Sud-Ouest a révélé des informations pour le moins alarmantes sur la gestion financière des Girondins de Bordeaux, expliquant en partie la chute vertigineuse du club dans les abysses de la Ligue 2 l'an passé. Après une descente sur le terrain et une débâcle financière, Bordeaux, sous la présidence de Gérard Lopez, a été placé en redressement judiciaire cet été. Cette situation a conduit à la perte de son statut professionnel, à la fermeture de son centre de formation, et à deux rétrogradations administratives. Aujourd’hui en N2, l’équipe emblématique du football français tente de se relever, mais les révélations de Sud-Ouest jettent une ombre sur les pratiques de la direction actuelle, notamment concernant les primes extravagantes offertes aux joueurs.


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Des clauses et primes effrayantes

L’enquête a mis en lumière des contrats étonnants, illustrant une gestion financière désastreuse. Alors que le salaire moyen en Ligue 2 s'élevait à 8 172 euros brut par mois, 22 joueurs de Bordeaux touchaient des montants nettement supérieurs. En plus des primes traditionnelles pour performances et apparitions, le club a accordé des « primes exceptionnelles » basées sur la présence des joueurs à des dates clés. Par exemple, l’attaquant Aliou Badji a empoché 300 000 euros pour être toujours dans l'effectif au 1er juillet 2023, tandis qu’Alberth Elis a touché 253 000 euros en septembre 2023. De plus, l’ancien entraîneur Albert Riera devait percevoir 337 000 euros en cas de remontée en Ligue 1, sans compter un salaire de 55 000 euros et une prime de logement. En parallèle, le directeur sportif Admar Lopes pouvait également toucher 1 % sur les plus-values des transferts. Cette gestion irresponsable et ces pratiques financières débridées ont clairement contribué à faire sombrer le club bordelais, le poussant jusqu'en quatrième division française.

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