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·28 Juni 2025

Bordeaux : Gérard Lopez assume seul après la validation de son plan de continuation

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Le président-propriétaire bordelais revient sur les étapes franchies mardi et défend sa stratégie face aux critiques, tout en évoquant une possible ouverture du capital à des investisseurs locaux.

Plusieurs heures après avoir franchi deux étapes cruciales devant le tribunal de commerce puis la DNCG, Gérard Lopez affiche sa satisfaction mais aussi sa détermination. Le président-propriétaire des Girondins a obtenu mardi la validation de son plan de continuation, qui ramène la dette du club de 94 à 26 millions d'euros, remboursables sur dix ans. "On était quand même confiants. On travaille tout ça depuis des mois, les équipes se sont beaucoup investies, et il y a des règles et des lois qu'on a respectées", explique le dirigeant de 53 ans à Sud-Ouest.


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"On veut des investisseurs locaux"

Face aux critiques sur le faible taux de remboursement pour plus de 400 créanciers, Lopez se montre cash : "En liquidation judiciaire, ça aurait été 0. L'an passé, en France, il y a eu 66 000 faillites. Aux Girondins, il n'y a personne d'autre que moi." Le propriétaire égratigne au passage les anciens prétendants : "Oliver Kahn a fait une offre verbale de 30 millions, une lettre d'intention de 15 millions qui n'avait aucun sens et il s'est retiré quelques jours plus tard."

Concernant l'ouverture du capital évoquée depuis des années, Lopez précise ses intentions : "Ce qu'on veut, pas pour moi mais pour le club, ce sont des investisseurs locaux qui viennent pour le projet et qui ont envie d'aider." Cinq entrepreneurs locaux seraient dans les starting-blocks, "avec des montants qui sont un vrai effort pour eux mais qui ne représentent pas un gros pourcentage du club" Le président-propriétaire assure pouvoir assumer seul si nécessaire, tout en gardant une porte ouverte : "Au début de cet été, je me suis assis avec trois investisseurs que je connais via d'autres affaires. Ils ne veulent pas prendre le contrôle du club, ils ne sont pas opérateurs." Une vente complète lui paraît en revanche "plutôt utopique" dans les prochaines années.

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