Benoit Trémoulinas : “Si j’étais moins bon défensivement, il me mettait quand même parce qu’il savait qu’offensivement j’étais capable de beaucoup apporter” | OneFootball

« C’est assez paradoxal, mais pas grand-chose. A Bordeaux, j’étais avec un entraineur qui prônait le beau jeu (Laurent Blanc, ndlr) donc il voulait toujours avoir le ballon, ce qui forcément me mettait en lumière. Plus on avait le ballon, plus offensivement je pouvais apporter. C’était la philosophie de jeu de Laurent Blanc, avoir le ballon et attaquer sans cesse. C’est pour ça que si j’étais moins bon défensivement, il me mettait quand même parce qu’il savait qu’offensivement j’étais capable de beaucoup apporter. Et en Espagne, c’était exactement la même chose avec Unai Emery. Il demandait à ses latéraux de beaucoup monter. Alors, techniquement, la Liga était quand même beaucoup plus élevée, je trouve. Au niveau de l’intensité, je pense que c’était pareil que la Ligue 1, et je pense que la Ligue 1 était même plus intense au niveau des duels. C’est beaucoup plus physique. J’ai joué des ailiers rapides en Ligue 1, il faut savoir gérer la profondeur. En Liga, techniquement, il faut être très fort sur les appuis car sur de petits espaces ils sont capables de crocheter assez facilement. Ce sont deux choses différentes, mais deux choses où il faut très bien défendre aussi ».

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