Au RC Lens, comment coach et joueurs se protègent-ils des réseaux sociaux ? | OneFootball

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·23 April 2025

Au RC Lens, comment coach et joueurs se protègent-ils des réseaux sociaux ?

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Instagram, X, Facebook, Twitch, etc. Les réseaux sociaux font partie intégrant de nos vies. Cependant, souvent, ils sont le théâtre de flux de commentaires, quelques fois positifs, mais régulièrement négatifs. Et ce lieu devient réellement un exutoire sans limites pour les usagers. Alors, au Racing Club de Lens, comment se protègent-ils face à cela ?

À ce sujet, l’introduction est simple, claire et nette de Will Still : « Les réseaux sociaux, c’est triste, c’est vrai, je trouve ça triste ». Puis, l’entraîneur Sang et Or étaye ses propos : « Parce que je ne pense pas que ce que les gens disent ou écrivent sur ces réseaux, ils te le diraient en face. Je pense que si je sortais de La Gaillette maintenant qu’il y avait 10 mecs, ils voudraient tous me dire bonjour et on serait polis les uns envers les autres. Et on ferait sans doute une photo où on discuterait tranquillement. Mais malheureusement, ça fait partie de la vie sociale et le monde dans lequel on vit pour l’instant. C’est là, c’est gratuit, tu peux dire ce que tu veux, il n’y a personne qui sait à quel moment ça se dit. »


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Alors, comment réellement se protéger de ces commentaires ? « Comment tu t’adaptes ? Je vais avoir 33 ans, donc j’ai déjà ces 10 années derrière moi. Ce qu’on essaie de faire dans un club, c’est qu’à partir du moment où tu rentres par les portes de La Gaillette, tu dois essayer de créer un environnement où tout le monde se sent en sécurité. Où ce que dit le monde extérieur, que ce soit les réseaux sociaux, la presse, tout ça, tu dois parvenir à l’éliminer. Tout le monde a eu des critiques, chaque personne dans le vestiaire a eu des critiques. À juste titre parfois, parce qu’on est tous honnêtes envers nous-mêmes. Mais il y a des choses qu’il ne faut pas dire, il y a des choses complètement hors contexte, qui ne se disent pas et qui ne se diraient pas dans la vraie vie. Mais qu’on arrive à dire sur les réseaux sociaux, comment on s’adapte, ça fait partie du monde du foot actuel », explique le coach.

Protéger l’entourage

Si Will Still essaye de créer une bulle autour de La Gaillette Gervais-Martel, les Lensois sont-ils réellement protégés ? Est-ce qu’ils voient ce qui les entoure ? Jonathan Gradit ne le cache pas : « Tout simplement, on vit avec. Vous dire qu’on ne les regarde pas, c’est faux. Je pense que tous les joueurs, s’ils n’ont pas les réseaux sociaux… Moi, par exemple, je n’ai pas de compte Twitter, mais j’ai des amis qui regardent. Donc, on arrive toujours à être informé, malheureusement. Ou heureusement, parce que des fois, il n’y a pas non plus… On ne peut retenir que des mauvaises choses. » Même son de cloche pour l’entraîneur : « On a beau dire, je ne les lis pas, je ne les vois pas, tout le monde les voit. Parce que si tu ne les lis pas directement, il y a un pote ou un membre de ta famille qui les voit, qui te les envoie et qui te dit que c’est chaud. Pour moi c’est ça le plus dur, c’est protéger ta famille. Surtout ma femme qui a le temps d’aller sur les réseaux pour l’instant, parce qu’elle ne peut rien faire d’autre. C’est triste, c’est triste, mais ça fait partie du monde actuel. »

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Cependant, il n’y pas toujours que des ondes négatives et c’est aussi ce que retient le défenseur du RC Lens : « Moi, j’ai reçu, par exemple, beaucoup d’affection depuis que je suis dans ce club. Alors forcément, des fois, il y a des insultes quand on fait un mauvais match. Mais c’est le boulot. Je veux dire, on est médiatisé, c’est un spectacle, les gens payent leur place. Donc, voilà, ils donnent leur avis. Parfois, peut-être à tort, quand il y a des insultes et tout, je trouve ça dommage. » Mais il n’oublie pas le traitement lourd qu’avait subi Massadio Haïdara en février dernier après l’élimination de Fribourg : « Je me rappelle que Massadio, à cette époque, avait eu une mauvaise période. Il avait pris Fribourg et on en avait discuté ensemble. Il avait coupé ses réseaux. Ça lui avait fait du bien de tout couper et d’essayer de se reconcentrer sur ses performances. »

Faire avec

Alors, y a-t-il vraiment une solution ? Probablement pas, Will Still, quant à lui, prône le calme : « Je pense que s’il n’y avait pas les réseaux sociaux et qu’il y aurait une interaction humaine un peu plus simple, ce serait bien plus beau et bien plus simple. Mais je ne peux pas changer le monde, certainement pas moi. Non, c’est triste, mais je le dis, il faut rester respectueux, il faut rester tranquille et ne pas se prendre la tête. » C’est une fatalité à laquelle il faut s’adapter comme le souligne Jonathan Gradit : « On vit avec, c’est la nouvelle génération, c’est comme ça. Encore une fois, on n’a pas à critiquer. Tout le monde doit donner son avis. Alors avant, ce n’était pas comme ça, parce qu’il n’y avait pas tout ce qui était Instagram, Facebook et Twitter et autres. Mais on vit avec, avec notre génération. »

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