ASSE : Une limite du projet identifiée ? | OneFootball

L'ASSE se déplaçait au Stade Vélodrome ce samedi après-midi. Après la lourde défaite 5-1 face à Marseille, Patrick Guillou a comme d'habitude donné son avis sur la rencontre. Voici quelques extraits de sa chronique dans le Le Progrès.

En déplacement, l'ASSE n'a encore rien pu faire. Les stéphanois étaient en tout cas bien loin d'aller décrocher leur première victoire à l'extérieur de la saison. Malmenés, les Verts ont même complètement craqué durant le second acte.

"D’abord souligner que l’ASSE devient une formidable machine à broyer ses entraîneurs. Inutile de rappeler toutes les stats d’Eirik Horneland. [...] La solitude du coach devant les médias existe."

L'ASSE gérée à distance

Patrick Guillou souligne également la façon dont le club est piloté. C'est à distance que les nouveaux dirigeants stéphanois dirigent le club la plupart du temps. Une manière de gérer le club trop bancale ?

"Les échanges confidentiels entre les deux triumvirats s’effectuent par écrans interposés et powerpoint bien léchés. Le trio des States, après une belle opération séduction, se frotte à la réalité stéphanoise."

L'ASSE a beaucoup trop subi contre cette équipe marseillaise pour espérer quoi que ce soit. Dans la douleur pendant la rencontre, l'ASSE n'a que très peu pu inquiéter la défense de l'OM. Seul Lucas Stassin sur une passe décisive d'Irvin Cardona a réussi à faire la différence en fin de rencontre. Hélas, bien trop tard puisque le score était à ce moment-là de 5-1...

"Le fond de l’air reste glacial."

"Les supporters de l’OM ont même eu de la compassion pour les forces peu spéciales de Sainté. Un bouillon monumental pour les bérets verts. Heureusement pour tous que Larsonneur n’a pas été mou du gant. Même avec la méthode Montessori, la situation sportive reste déprimante. Le fond de l’air reste glacial."

Il va falloir que l'ASSE se relève rapidement. D'autant plus qu'une nouvelle rencontre très importante se présente pour l'ASSE ! Les Verts défieront le SCO Angers, ce samedi à Geoffroy-Guichard.

"La direction ambulante reste floue sur les contours. Elle espère en secret que les oisillons tombés du nid se transforment en rapaces pour terrasser Angers."