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·6 Juli 2024

ASSE - Les terribles confidences d'un ancien des Verts sur ses problèmes d'argent

Gambar artikel:ASSE - Les terribles confidences d'un ancien des Verts sur ses problèmes d'argent

Auprès du Parisien, l'ancien de l'ASSE Loris Néry s'est livré à coeur ouvert sur les difficultés financières auxquelles il est en proie, notamment en raison de mauvais investissements.

L'après-carrière des footballeurs professionnels n'est pas toujours le rêve éveillé que l'on peut imaginer. En 2023, après 13 ans au plus haut niveau hexagonal, Loris Néry a dû mettre un terme à sa carrière professionnelle. Passé par l'ASSE, Valenciennes, l'AS Nancy-Lorraine et le Grenoble Foot 38, l'ancien latéral droit a confié qu'il n'est pas le retraité le plus heureux qu'il soit. Dans les colonnes du Parisien, le joueur formé chez les Verts a expliqué qu'il était en proie à des difficultés financières importantes depuis son retrait des terrains, en raison d'investissements immobiliers mal effectués.


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"Mon épouse a repris une activité professionnelle (...) pour mettre du beurre dans les épinards"

"Ma femme Stéphanie m'a toujours épaulé dans ma carrière. On a trois enfants. On n'a pas de voiture de luxe, ni de vêtements de haute couture dans le dressing. Le seul truc de riches qu’on ait fait, c’est de voyager. Mexique, Île Maurice, Grèce, République dominicaine… Avec la petite famille, on s’est fait plaisir avec des destinations de rêve. En avril, on s'est envolé pour Dubaï, pour un budget de 6 000 €", a d'abord confié Loris Néry, avant de livrer les détails de ses mauvais investissements financiers.

"En début de carrière, mon gestionnaire de patrimoine m'a conseillé d’investir dans la pierre. Avec ma femme on a acheté 3 appartements neufs, mis en location à Saint-Étienne et en Bretagne. Malfaçons, loyers impayés : ces choix se sont révélés peu fructueux. Chaque mois, on rembourse 3 600 euros de crédits immobiliers, non compensés par les loyers. On y a sacrifié une partie de nos économies. Aujourd’hui, j’ai hâte de tout vendre. On n’a jamais eu un rythme de vie mirobolant, aussi du fait de ces investissements", a confié l'ancien Stéphanois. "Je suis au chômage, indemnisé 5 300 € net par mois. Mon épouse a repris une activité professionnelle, dans une crèche, pour mettre du beurre dans les épinards. On est hébergé chez des proches, ça économise aussi un loyer. Notre plus gros poste de dépenses est celui des courses, 1 000 € pour une famille de 5", a-t-il poursuivi.

"Si tout va bien, dans 2 ans je peux côtoyer la Ligue 2"

Pour subvenir aux besoins de sa famille, Loris Néry s'est reconverti comme arbitre et pourrait être au sifflet de rencontres de Ligue 2 dans les prochaines années. "Je suis arbitre, c'est un débouché qu’on connaît peu, alors que c’est un métier qui offre de la responsabilité et de l’action. L’aspect financier a fini de me convaincre : un arbitre principal de L1 peut gagner entre 8 000 et 10 000 € brut par mois, selon les indemnités et primes de matchs. J'arbitre aujourd’hui au niveau régional. Si tout va bien, un nouveau diplôme obtenu en juin me permettra d’arbitrer en N1 et N2. Tous les 6 mois, je serai noté et classé avec les arbitres de ma région dans le but de gravir les échelons. C’est un peu comme un championnat des arbitres, L’aspect compétitif est encore là, c’est intéressant. Si tout va bien, dans 2 ans je peux côtoyer la Ligue 2", a détaillé Loris Néry.

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