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·21 April 2025
ASSE - La Direction de l'arbitrage aurait expulsé Lucas Stassin

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·21 April 2025
Pour rappel, à la 22ème minute de jeu, Lucas Stassin se rend coupable d’une semelle sur l’arrière du pied droit de Corentin Tolisso. Monsieur Letexier sort immédiatement le rouge. Appelé par le camion Var, l’arbitre de la rencontre part visionner l’action, il annule finalement le rouge et reclasse le faute de Stassin avec un carton jaune.
L’analyse de la Direction de l’arbitrage :
"Conformément au protocole d'assistance vidéo à l'arbitrage, il appartient à l'arbitre vidéo de définir si la décision initiale prise par l'arbitre est une « erreur manifeste ». Dans cette situation, la faute commise par le joueur stéphanois n°32 se caractérise par une semelle sur le tendon d’Achille, puis sur le pied du joueur lyonnais, qui provoque ensuite une torsion significative de la cheville de la victime, sans toucher le ballon. Ainsi, même si la description du geste du joueur stéphanois fournie par l'arbitre central à l'arbitre vidéo est imparfaite, l'envoi des images en bord de terrain n'était pas attendu car la décision de carton rouge pour faute grossière prise initialement par l'arbitre n'était clairement pas une « erreur manifeste ». Par ailleurs, face aux images, il aurait été souhaitable de proposer à l’arbitre d’autres angles de caméras (notamment celui de la caméra « loupe gauche ») qui auraient alors permis d'identifier avec davantage de précision la nature du geste et d'éviter que l'arbitre n'infirme sa décision initiale : le carton rouge n'avait donc pas vocation à être corrigé."
Par ailleurs, la direction de l’arbitrage s’est également prononcée sur la main de Léo Pétrot dans la surface juste avant l'heure de jeu. Cette fois-ci c'est la bonne décision qui est prise : "Les images montrent que le défenseur joue le ballon de la tête en sautant et, en déséquilibre arrière, il touche le ballon du bras gauche alors que ce dernier redescend d'abord naturellement vers le sol, puis alors qu'il sert à amortir sa chute. Par conséquent, puisque la position du bras est « une conséquence du mouvement du corps du défenseur dans cette situation spécifique », sans prise de risque du défenseur, il n’y a pas lieu de sanctionner ces deux contacts : la bonne décision a été prise par l’arbitre."