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·3 Desember 2024
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Nicolas Anelka, ancien du Paris Saint-Germain, était l’invité de Stephen Brunch, sur RMC. Il a évoqué la situation parisienne, qu’il ne juge pas problématique et pointé du doigt une reconstruction qui peut prendre du temps. Selon lui, il faut être patient.
« Je n’ai pas peur pour l’avenir. Ils sont premiers du championnat et invaincus, non ? Rien n’a changé en fait : ils survolent la Ligue 1, comme d’habitude. Toujours un peu de difficulté en Ligue des champions. C’est une reconstruction.
Il n’y a plus de stars. Elles sont parties. Maintenant, vous avez des joueurs qui sont très bons pour la Ligue 1, mais qui n’ont pas encore l’expérience pour la Ligue des champions, ça prend du temps. Paris sera dans les 24. Il faut de la patience. Le football, c’est de la patience. Luis Enrique, vous voulez le virer, mais pour prendre qui exactement ? »
C’est bien d’avoir un contrepoids au bashing permanent contre le PSG. On sent, comme souvent, que certains se gargarisent de voir le PSG être en difficulté. En plus, nombreux sont ceux qui ne dévoilent leur analyse que sous le prisme du résultat. Anelka connait bien le football, sa voix peut être entendue.
Ce sport réclame de la patience et les exemples sont nombreux. On pourrait citer Aimée Jacquet avant la Coupe du Monde 1998, Jurgen Klopp avec Liverpool, Pep Guardiola avec City (où il a entrepris une mue globale dans le club) et on pourrait encore en trouver d’autres.
Le problème, c’est que laisser du temps au PSG, cela ne fait pas vendre, il faut du croustillant et dans ce domaine, les médias ont compris que faire du PSG une cible était la meilleure option.
Tout le monde sait comment il faut s’y prendre, tout le monde donne sa petite liste au Père Noël, pour le mercato et martèle ses solutions drastiques (virer Luis Enrique et Luis Campos). Anelka a compris que ce PSG, malade en Ligue des Champions, n’en est qu’aux balbutiements de son projet, encore meurtri par la politique de star qui a fatalement échoué.
Bien évidemment, les moins pertinents pointeront que le nouvel entraîneur de Liverpool a rendu Liverpool encore plus fort, qu’Ansi Flick a redoré le blason du FC Barcelone et qu’en une saison, ils font mieux que Luis Enrique. On va alors mettre les bémols.
Premièrement, rien ne dit qu’à la fin de la saison que ces deux clubs seront toujours au top (d’ailleurs le Barça est dans un passage difficile en Liga). Deuxièmement, ni Barcelone, ni Liverpool n’ont entrepris un virage à 180 °, mais qu’ils sont dans la continuité de ce qui a été fait. Ce n’est pas le cas pour Luis Enrique qui a mis un grand coup dans la fourmilière.