Alain Roche : “Le jour où tu réussis à Marseille, tu peux te dire que tu peux jouer n’importe où dans le monde entier” | OneFootball

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·20 Juni 2024

Alain Roche : “Le jour où tu réussis à Marseille, tu peux te dire que tu peux jouer n’importe où dans le monde entier”

Gambar artikel:Alain Roche : “Le jour où tu réussis à Marseille, tu peux te dire que tu peux jouer n’importe où dans le monde entier”

Dans Le Podcast des Légendes, l’ancien défenseur central des Girondins de Bordeaux, Alain Roche, est revenu sur la seule année où il resta à l’Olympique de Marseille.

« C’est toujours pareil, c’est le contexte de l’époque, avec des matches très difficiles, âpres, très très engagés déjà… C’était beaucoup plus engagé à l’époque que ça ne l’est maintenant. Il y avait un antagonisme important entre Bordeaux et Marseille. Après, je n’ai pas de problème à m’adapter dans l’équipe où je vais, où on me fait confiance, où on me paye pour jouer au football, dans un contexte où tu as un engouement populaire qui n’existe nulle part ailleurs. Quand tu as 60000 personnes au stade… à Bordeaux, il y en avait 30000 quand tu faisais des grands matches. C’est quand même le double de Lescure. Les gens à Marseille ne vivent que pour leur club, avec ses désagréments. Il ne faut pas rêver, ta vie privée est impactée. Tu ne sors plus parce que tout le monde veut te dire bonjour, veut te parler bien ou mal, en fonction des résultats. C’est une vie qui n’est pas simple. Elle est intense, bonne en expérience, elle te fait grandir à vitesse grand V, et le jour où tu réussis à Marseille tu peux te dire que tu peux jouer n’importe où dans le monde entier. Ce n’est pas facile… C’était un beau challenge, et je l’ai pris comme ça. Ok, il y avait un antagonisme entre les deux équipes. Mais je suis à Marseille, et j’ai envie de gagner pour le club, la ville, et basta, j’avance. En plus, j’ai été très bien accueilli par les gens, je n’ai pas eu de soucis ».

Lui n’a pas eu de soucis en arrivant à Marseille, à l’inverse de Jean Tigana.


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« Jean Tigana a eu plus de soucis, lui, en arrivant là-bas, alors que lui était originaire du coin. Ça a été un peu plus complexe, les gens l’ont pris un peu en grippe lors des matches amicaux. Mais par la suite, par ses performances, tout a été effacé rapidement. Mais moi, c’est pareil, je n’ai pas eu de soucis d’acclimatation, ni avec le public, ni avec les joueurs présents. J’ai eu la chance de pouvoir jouer avec Carlos Mozer qui est arrivé en même temps, avec Waddle, Francescoli… ça a été une expérience difficile mais géniale ».

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