Alain Roche : “Ils se sont bien retenus de me faire visiter les installations qui étaient catastrophiques et dignes d’un club amateur, surtout quand vous sortez d’un club comme Bordeaux” | OneFootball

“Si en 1992 ça s’était modernisé ou si c’était toujours derrière les grosses équipes ? Pas du tout ! J’avais rencontré Michel Denisot, je l’ai eu au téléphone, mais je l’ai vu à Paris. Ils se sont bien retenus de me faire visiter les installations d’entraînements (rires) qui étaient catastrophiques et dignes d’un club amateur, surtout quand vous sortez d’un club comme Bordeaux où il y a un centre d’entraînement exceptionnel au Château du Haillan. A Marseille les choses étaient plutôt cohérentes même si ce n’était pas d’un très haut niveau. C’est vrai que quand vous sortez de Bordeaux ça fait un changement radical parce que vous arrivez dans une structure, des vieux bâtiments des années 60-70, où les vestiaires sont minuscules, où l’eau a du mal à couler. Les fils électriques sont apparents, des fois il y a du jus qui sort… C’est extrêmement dangereux. On avait des terrains, c’était de la terre rouge, on appelait ça de la terre battue et on avait deux terrains d’entraînement qui n’étaient même pas aux normes. Dès qu’il pleuvait c’était la bouillasse… On ne peut pas dire que ce soit digne d’un grand club de première division. C’était en 92. Il y a eu de l’évolution attention, ça a bien changé. Un an plus tard, ils nous ont mis dans des bâtiments un peu plus récents mais les terrains n’ont pas eu de travaux. Il a fallu attendre bien longtemps avant de migrer ailleurs. Je n’ai pas migré ailleurs pour ma part. Quand je reviens en 2004, on a été au camp des loges, c’était un peu plus correct. Mais ça n’a jamais été à la hauteur des ambitions d’un club comme le Paris-Saint-Germain. Ça ne nous a pas empêchés d’avoir des résultats. Si on avait eu des conditions un petit peu plus optimales, que ce soit le centre d’entraînement et surtout le Parc des Princes qui était une catastrophe. Je rappelle que le Tournoi des 6 Nations se jouait au Parc des Princes donc quand les rugbymans jouaient, tu peux être sûr que le week-end d’après, le terrain était dans un état catastrophique. Ils étaient obligés de mettre du sable pour pouvoir remplir les trous, le ballon sautait… Ce n’était quand même pas agréable d’un point de vue technique.”

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