AJ Auxerre – Christophe Pélissier avant l’OM : « À nous d’être encore plus forts qu’à l’aller » | OneFootball

L’AJ Auxerre (12e) parviendra-t-elle à renouer avec le succès d’ici la fin de la saison ? Après un début d’exercice canon, les Bourguignons rencontrent quelques difficultés et n’ont plus gagné en Ligue 1 depuis le 24 novembre dernier. Pas encore assez pour faire plonger le plus récent champion de seconde division dans les profondeurs du classement, mais suffisant, en revanche, pour le remettre à sept points du barragiste stéphanois.

L’AJA voudra donc rapidement retrouver la victoire, et pourquoi pas à l’occasion de la réception de l’OM (2e) prévue ce samedi (21h05). Présent en conférence de presse à un peu plus de 48 heures de la rencontre, l’entraîneur auxerrois, Christophe Pélissier, a répondu aux questions des journalistes.

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Un point sur le groupe

« Sinaly Diomandé est toujours absent, encore blessé. On récupère Paul Joly qui était suspendu le week-end dernier. Même s’il y a quelques craintes avec Hamed Junior Traoré, il a fait sa séance ce matin. On prendra une décision demain (vendredi) en concertation avec le médical et lui, parce qu’il y aura quand même onze matchs à faire derrière donc on ne veut pas non plus précipiter les choses. »

Comment aborder ce match face à l’OM ?

« On avait fait un très bon match (ndlr : victoire 3-1 à l’aller), mais bon, depuis de l’eau est passée sous les ponts. Je crois qu’on a été un détonateur pour eux, parce que depuis, on voit une équipe fantastique. On sait qu’on va avoir un adversaire qui, pour moi, à l’heure actuelle et sur ce que je vois, est au niveau de Paris. Donc on sait à quoi s’attendre samedi […] Ils vont arriver ici en sachant l’équipe qu’ils auront en face d’eux, je ne m’attends à aucun cadeau de leur part, aucune baisse de concentration. À nous d’être encore plus forts qu’à l’aller. »

Les clés du match

« Il ne faut pas se faire d’illusion, c’est souvent Marseille qui dicte le tempo du match. Il faut savoir s’adapter, avoir cette capacité à être très bon en transition, parce que ce sont aussi nos qualités. Être capable de garder le ballon, parce que sur des matchs comme ceux-là, on a besoin d’oxygène. À un moment donné, il faut garder le ballon, ne pas le rendre facilement à l’adversaire. C’est une équipe qui fait un pressing très haut, qui fait un contre-pressing énorme parce qu’ils ont beaucoup de joueurs devant à la perte. Il va falloir se sortir de cette première zone de pression aussi. Ça va demander des qualités techniques, de la personnalité et du courage. »

Photo Kevin Domas/Icon Sport