Le Petit Lillois
·11 décembre 2024
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Stéphane Pichot avait le sourire aux lèvres ce mercredi alors que la jeunesse du LOSC, neutralisée par le SK Sturm Graz (1-1), validait sa qualification en seizièmes de finale avec le point du nul.
Opposé au SK Sturm Graz à l’occasion de la sixième et dernière journée de phase de ligue de Youth League, le LOSC s’est contenté d’un nul (1-1) pour filer en seizièmes de finale. Ce résultat suffisait en effet pour faire partie des 22 équipes qualifiées. Les Dogues sont vingtièmes avec 8 points glanés en six rencontres. Ils affronteront une équipe du Top 6 au tour suivant, et peuvent donc tomber sur un gros morceau : l’Inter, le Sporting CP, le RB Salzburg, le FC Barcelone, le Real Madrid et l’Atalanta Bergame.
Le LOSC, sur ses terres, a vécu un match compliqué en ne parvenant pas à enfoncer le clou en première période puis en craquant au début de la seconde. Stéphane Pichot fait la moue, en signe de léger désaccord puis se lance : « C’est vrai que l’on a mal débuté notre deuxième mi-temps. On a eu un temps faible pendant vingt minutes, mais on a su rectifier le tir pour avoir, sur la fin, les meilleures opportunités pour gagner ce match. Il était intense. On savait que cette équipe, qui joue en deuxième division autrichienne, connaît cette intensité et à l’habitude de jouer contre des seniors. Ça a été un match avec beaucoup de duels, de batailles. Notre première mi-temps est très correcte. On mène logiquement, mais c’est sûr que sur ce temps fort de Sturm Graz, on aurait pu plier. On a vraiment souffert. Ils sont montés en intensité, mais on doit être capable de se mettre à l’abri avant de se faire peur aussi. On est satisfait de cette qualification et surtout de rester invaincu dans cette première phase, ce qui n’est pas rien. On a rencontré des équipes qui sont dans le Top 6, ce qui veut dire que l’on avait des adversaires difficiles à jouer. »
Au coup de sifflet final, les Dogues rentraient rapidement aux vestiaires tandis que les Autrichiens criaient de joie. Pour autant, les deux équipes étaient qualifiées pour les seizièmes de finale. Que s’est-il alors passé ? « Je pense que certains ne savaient pas que l’on était qualifié avec un résultat nul, beaucoup même, puisque l’on n’a pas parlé de classement, s’amuse Stéphane Pichot, tout sourire. Sturm Graz était qualifié avant de jouer, eux ils ont fêté cette qualification aujourd’hui. Nous, on n’en avait pas parlé aux joueurs parce que l’on voulait qu’ils puissent jouer librement, avec cœur, sans avoir l’obsession de gérer un score. Le staff, nous on était au courant mais on avait fait le choix de ne pas leur dire pour ne pas être dans la gestion du match. On voulait le jouer ce match », confie ainsi Stéphane Pichot.
« J’espère que les garçons ont appris »
Cette compétition, la Youth League, le technicien est heureux de voir qu’elle apporte beaucoup à ses jeunes protégés : « C’est la meilleure compétition qu’ils puissent jouer. C’est un accélérateur de formation. Le contexte est différent, l’état d’esprit et la préparation aussi. Sur ces points là, je pense vraiment que c’est positif. J’espère que l’on ne retrouvera pas une équipe sur laquelle nous sommes déjà tombées parce que chaque adversaire nous apporte d’autres problématiques, ce qui est intéressant dans la progression des joueurs. J’espère que les garçons ont appris. Le but de cette phase était d’apprendre de chaque match, de nos erreurs, mais aussi de la préparation de chaque match, poursuit-il. On a vu, et tout le monde l’a vu, que le plus important sont les détails. On aurait pu laisser filer la qualification en concédant l’égalisation sur un but encaissé à la 97e lors de notre premier match (Sporting CP, 2-2), sur un mauvais placement. On se dit que chaque détail est important. Il faut savoir faire les bons choix et les entrants l’ont fait aujourd’hui. On doit également améliorer notre efficacité, parce que l’on a fait beaucoup de nuls, comme ce soir (mercredi) », conclut Stéphane Pichot, qui s’attend à vivre une fin de compétition difficile désormais.