AS Monaco
·14 décembre 2024
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Pour mettre en lumière les supporters monégasques, toujours plus nombreux dans les parcages à l’extérieur, la série qui leur est dédiée se poursuit. A l’occasion du 6e épisode de la saison, pars à la rencontre de Yoann, membre des Munegu 51, avec Triangle intérim.
Il habite à plus de 1000 kilomètres de la Principauté mais sa passion pour l’AS Monaco est intacte. Supporter du Club depuis plus de 25 ans grâce à son frère, lui aussi pour les Rouge et Blanc, Yoann, 37 ans, fait partie de l’antenne des Munegu 51 depuis plusieurs années. S’il ne pourra pas être présent dans le parcage à Reims ce samedi (21h), ce conseiller numérique nous raconte son amour et ses plus beaux souvenirs en tant que fan monégasque. Interview. 🎙️
Bonjour Yoann. Depuis quand es-tu supporter de l’AS Monaco ?
Cela fait depuis 25 ans que je suis supporter du Club, c’était à la fin des années 1990. Mon frère était fan de l’AS Monaco, et à force de regarder les matchs avec lui, j’ai commencé à y prendre goût. C’est bien tombé puisque c’était la grande époque avec de fabuleux joueurs comme Fabien Barthez ou David Trezeguet entre autres.
L’ambiance et le fait de retrouver les cartés des autres groupes. Il y a aussi une facilité d’effectuer des déplacements en faisant partie d’une antenne. Si je n’étais pas dans ce groupe, je n’aurais par exemple pas pu aller à Saint-Etienne par exemple ou à l’étranger pour suivre les matchs européens tels qu’Arsenal en 2015, Manchester City et Dortmund en 2017 notamment.
Une grande époque qui s’est conclue par le titre de champion de France 2000.
Exactement. Ça a encore davantage accentué le fait de supporter l’AS Monaco. Puis après, j’ai grandi et suivi encore plus les matchs. Ma première rencontre dans un stade était en 2003 sur la pelouse du PSV Eindhoven. On avait gagné 2-1 et ça m’avait donné le goût de retourner dans un stade. A présent, cela fait une dizaine d’années que je suis adhérent à l’antenne Munegu 51, dont je suis le trésorier.
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Qu’est-ce qui t’a donné envie de rejoindre une antenne ?
Je faisais d’abord partie de celle du CSM 62/59. J’y étais durant une année, avant donc de basculer vers l’antenne Munegu 51, qui est plus proche de moi. J’aime beaucoup côtoyer du monde au quotidien. Cela m’a donc permis de rencontrer de nouvelles connaissances avec qui ça m’arrive d’effectuer des déplacements.
Qu’est-ce que tu aimes dans le fait de suivre le match depuis le parcage ?
L’ambiance et le fait de retrouver les cartés des autres groupes. Il y a aussi une facilité d’effectuer des déplacements en faisant partie d’une antenne. Si je n’étais pas dans ce groupe, je n’aurais par exemple pas pu aller à Saint-Etienne ou à l’étranger pour suivre les matchs européens tels qu’Arsenal en 2015, Manchester City et Dortmund en 2017 notamment.
Ce sont de sacrés déplacements en plus.
Oui exactement. Le déplacement à Dortmund m’a particulièrement marqué parce qu’il y avait eu l’attentat au niveau du bus des joueurs du Borussia, le match avait ainsi été décalé. Nous étions en bus et avons dû retourner dans l’Aisne, avant de revenir au stade le lendemain. C’est ce qu’on peut appeler la passion ! C’était un aller-retour express. On a fait ça car nous étions en bus mais je pense que l’on aurait pu trouver l’hospitalité chez l’habitant avec la solidarité allemande.
Est-ce que c’est le plus beau match que tu as vécu ?
Ce serait Manchester City en 2017 lors du match fou perdu 5-3. Nous étions bien placés en tribunes, ce qui fait que nous étions proches du lob de Radamel Falcao, qui était tout simplement génial. C’était un magnifique but ! Au niveau national, j’ai quasiment fait tous les déplacements possibles et j’étais notamment à Lyon et Bordeaux pour les deux finales de Coupe de la Ligue contre Paris.
Alors que j’étais encore à l’école à ce moment-là, ma mère me dit que je n’irai pas l’après-midi. Je lui demande pourquoi et c’est là que mon frère m’a tendu le billet pour le match contre le PSV. C’était une belle surprise et un super moment. Je devais avoir 15-16 ans.
YoannLa surprise de son frère pour le PSV
Et as-tu la possibilité de venir au Stade Louis-II ?
Oui j’essaie d’aller à Monaco une à deux fois par an. Cette saison, j’étais présent pour le match du Centenaire contre Montpellier au mois de septembre et le but libérateur de Lamine Camara à la dernière seconde. C’était l’explosion dans les tribunes, avant le feu d’artifice qui était lui aussi génial. J’habite à plus de 1000 kilomètres de Monaco, il faut donc s’organiser en amont pour pouvoir venir. Depuis cinq ans, je viens par exemple pour le match des antennes.
Est-ce le plus beau match que tu as vécu à domicile ?
Le match qui m’a le plus marqué était mon premier au Stade Louis-II. C’est le jour où Flavio Roma a pris sa retraite en 2014. Ils avaient arrêté exprès le match à la 30e minute pour lui rendre hommage et l’applaudir. Quand je suis rentré dans le stade, j’ai ressenti une forte émotion. C’était un rêve de m’y rendre.
Quel est le moment dans ta vie de supporter où tu as eu le plus d’émotions ?
C’est l’épopée de 2017 car j’avais eu la chance d’aller à Manchester City et à Dortmund à quelques semaines d’intervalle. Je n’ai pas pu aller voir le match face à la Juventus, sinon je m’y serais évidemment rendu.
Tu as dit que ton frère était pour Monaco, as-tu eu l’occasion d’effectuer des déplacements avec lui ?
Oui nous avons notamment été à Dortmund ensemble. Malheureusement, il n’a pas pu revenir le lendemain. C’est dommage parce que j’aurais aimé vivre ça avec lui. En revanche, j’étais à Eindhoven avec lui pour mon premier match dans un stade. C’était même lui qui m’avait offert la place.
Pour la petite anecdote, alors que j’étais encore à l’école à ce moment-là, ma mère me dit que je n’irai pas l’après-midi. Je lui demande pourquoi et c’est là que mon frère m’a tendu le billet. C’était une belle surprise et un super moment. Je devais avoir 15-16 ans.
Pour les 70 ans du CSM, j’avais acheté le maillot. En fait, lorsque l’on va à Monaco ou à l’extérieur, on se rend aux aéroports ou au Centre de Performance pour essayer de faire signer les écharpes de l’antenne. J’ai notamment les dédicaces d’Aurélien Tchouameni, Radamel Falcao ou Kylian Mbappé.
Y a-t-il un joueur qui t’a particulièrement marqué ?
Si je ne devais en citer qu’un, je dirais David Trezeguet. C’était un super joueur niveau finition. Mais je suis quelqu’un qui supporte le Club et non un joueur en particulier. Si l’un part, cela ne va pas m’empêcher de continuer à être pour l’AS Monaco.
Possèdes-tu des maillots ?
Je commence à avoir une petite collection. Pour les 70 ans du CSM, j’avais acheté le maillot. En fait, lorsque l’on va à Monaco ou à l’extérieur, on se rend aux aéroports ou au Centre de Performance pour essayer de faire signer les écharpes de l’antenne. J’ai notamment les dédicaces d’Aurélien Tchouameni, Radamel Falcao ou Kylian Mbappé. Je pourrais vous en citer beaucoup.
Pour terminer, un pronostic pour le match de Reims ?
Nous avons perdu 3-0 à Arsenal, je vois le même score pour nous ce samedi. Paris joue Lyon et je vois bien les Lyonnais les accrocher. En les jouant ensuite mercredi, on peut revenir à quelques points voire à égalité et pourquoi pas passer devant juste avant la trêve.