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·23 février 2024
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Face à la presse, Yann Karamoh évoquait son passé, de sa période faste à Caen à son transfert à l’Inter Milan où il n’aura pas su (ou pu) s’imposer. Mais l’ailier Pailladin ne veut pas entendre parler d’échec, convaincu des apports que lui a conféré cette expérience transalpine.
« Ça ne m’agace pas plus que ça d’être souvent ramené à ma période caennaise. C’était l’une de mes meilleures périodes, où je jouais beaucoup. Par la suite, ça se gâte un petit peu. Partir à l’étranger très tôt, c’est compliqué, surtout à l’Inter qui est un grand club, un des meilleurs clubs en Europe. Ce sont des choix de carrière, des choix de vie, mais je ne regrette rien. (…) Non, ce n’était pas une erreur.
Encore aujourd’hui, le championnat italien ne laisse pas trop de places aux jeunes. J’ai pris ce risque, voilà. Personnellement, cela m’a apporté dans vie professionnelle et personnel. Aujourd’hui, j’ai 25 ans, je n’ai pas la même vision de jeu sur le terrain, je ne fais pas le même déplacement, je suis moins « feu follet« . Avant, je courrais partout sur le terrain. Je faisais des belles choses, mais je n’étais pas structuré comme je peux l’être aujourd’hui. Mais c’est à moi aujourd’hui d’amener à cette équipe ce que j’ai appris, et aider aussi les plus jeunes.«
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